jeudi 23 juillet 2009

Grippe A/H1N1: Passage au niveau 6 à la rentrée ?

L'île de France est en alerte. Près d'une cinquantaine de jeunes, en majorité espagnols, effectuant un séjour linguistique dans la région parisienne ont été contaminés par la grippe A. Les ados ont immédiatement été isolés dans l'établissement qui les accueillait. Si aucun d'entre eux ne présentait d'état inquiétant, une jeune fille de 17 ans a néanmoins été hospitalisée pour des problèmes respiratoires, a rapporté " Le Parisien.fr ". S.P.

Étonnant, toute la planète s'inquiète à forte dose et en France, les cas s'accélèrent et toujours pas trop d'inquiétude. la France serait elle protégée par un "Anti Virus".
Il est vrai nous sommes en période de vacances avec de très nombreuses fêtes dans les villes et les villages et il ne faut pas faire de vagues (rappelons nous de la sécheresse de 2003), il n'y avait rien de grave au final 15 000 mort!)

Il faudra attendre la fin des vacances pour passer au cran supérieur. Une conférence de presse a été tenue cet après-midi au ministère de la Santé pour faire le point sur la situation de la propagation du virus de la grippe A/H1N1 en France, et sur l’élargissement de la prise en charge de traitements des cas au secteur ambulatoire. Flash-politique.fr vous fait le résumé des principales annonces.

En début de conférence, Françoise Weber la directrice générale de l’InVS, a fait le point sur la situation épidémiologique. L’InVS note que la circulation du virus se poursuit mais de manière encore « limitée» par contre le nombre de cas groupés augmentait de façon « modérée» . Pour le moment 37 épisodes de cas groupés ont été recensés dont 23 sans liens avec des cas importés. Les différents types de cas groupés ont été vus au niveau familial, dans des établissements scolaires, clubs sportifs ou encore colonies de vacances. Pour le moment l’InVS a dénombré 19 hospitalisations dont trois ont nécessité une admission en soins intensifs mais leurs évolutions ont tous été favorables. Nous ne sommes donc pas encore dans « une situation à l’anglaise» , il n’y a pour le moment aucune activité inhabituelle, sauf SOS médecins qui enregistre une légère hausse du nombre de cas grippaux. D’après certains témoignages lus sur le réseau de micro-blogging Twitter, plusieurs diplômés de Sciences Po Paris auraient attrapé des symptômes grippaux suite à une soirée de remise des diplômes. Ce qui laisserait penser que des foyers non détectés par les autorités existeraient ici ou là.

En France, officiellement, ce sont donc 483 cas qui ont été confirmés en métropole, 103 ont été confirmés dans les DOM-TOM et COM soit un total de 586 cas confirmés auxquels il faut ajouter 207 cas probables. Ce sont des cas qui n’ont pas été testés mais qui ont une forte probabilité d’être de type A/H1N1. Au total ce sont 793 cas qui sont pour l’heure recensés en France. Mais ce chiffre ne prend pas encore en compte les 47 cas confirmés dans un lycée d’Issy-Les-Moulineaux.

La ministre de la Santé a déclaré que le virus avait « une forte capacité de transmission avec une virulence modérée» et qu’il fallait « rester prudent dans l’analyse» , mais qu’on ne faisait pas « face à une épidémie de type H5N1″. De plus, Mme Bachelot a annoncé un passage au niveau 6 du plan de prévention et de lutte contre une pandémie grippale à la rentrée sauf si l’on constatait « une évolution rapide au cours du mois d’août» .

Les généralistes au « coeur dispositif»

A partir du 23 juillet, les généralistes entreront au « cœur du dispositif» de lutte et de prévention. Ainsi toute personne victime de symptômes grippaux devra avoir pour « réflexe» d’appeler son médecin traitant. Le médecin prescrira ou non un antiviral et rappellera à son patient « les consignes d’hygiène et d’isolation» , en cas de cas graves, les patients seront orientés vers le samu. Le médecin prescrira à son patient des masques antiprojection qui lui seront remis gratuitement, les antiviraux quand à eux, seront pris en charge par l’assurance maladie. La ministre a par ailleurs affirmé que les stocks d’antiviraux d’État sont pour le moment bloqués, ils ne seront utilisés que lorsque la phase 6 sera officiellement déclenchée.

La ministre de la Santé a par ailleurs rappelé que les médecins étaient préparés. 300 000 kits d’information ont été distribués, 450 000 kits de protection avec masques FFP2 et antiprojection ont été reçus par les généralistes. De plus ces derniers ont suivis des sessions de formation. Les généralistes seront informés par le biais du système DGS-Urgent qui a vu son nombre d’abonnés passés de 14 000 à 45 000. Roselyne Bachelot a aussi envoyé une lettre à 80 000 médecins qu’ils soient généralistes, pneumologues ou encore pédiatres, pour leur présenter le dispositif. Avec notamment l’ouverture dés demain d’un site internet d’information réservé aux professionnels sur le site du ministère de la Santé, une rubrique régionale sera ouverte à la rentrée.

Interrogée sur la disponibilité des vaccins, Roselyne Bachelot a affirmé que les premières doses devraient arrivées entre les mois d’octobre et décembre et que la question de rendre la vaccination obligatoire n’avait pas encore été tranchée.

Flash-politique.fr

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