La France a demandé mercredi à ses ressortissants de "différer tout voyage vers la Thaïlande" en attendant la réouverture de l’aéroport international de Bangkok, fermé à la suite de manifestations antigouvernementales.
Le ministère des Affaires étrangères a également indiqué qu’une cellule de crise avait été ouverte par l’ambassade de France dans la capitale thaïlandaise pour venir en aide aux Français "retenus dans les différents aéroports ou empêchés d’accéder à leurs vols". Le Quai d’Orsay fait état de plus de 200 Français qui se sont retrouvés bloqués dans la matinée à l’aéroport domestique Don Muang, utilisé pour rediriger les vols à destination de Bangkok, faute de personnel de douane en nombre suffisant. "Nous faisons tout pour venir en aide à nos compatriotes", a déclaré le porte-parole du ministère, Eric Chevallier, en soulignant que l’ambassade de France "recherche activement avec les voyagistes et les compagnies aériennes concernés les moyens d’assurer au plus vite à nos compatriotes les moyens de poursuivre leur voyage". Des messages d’information sont également diffusés par internet auprès de la communauté française de Thailande, évaluée à quelque 10.000 personnes, dont la moitié dans la capitale. Il est notamment recommandé "d’éviter les manifestations et les principaux lieux de rassemblement". Le centre de crise du Quai d’Orsay a de son côté ouvert une cellule de réponse téléphonique sur la situation, joignable au 01 45 50 34 60. L’Association de tour-opérateurs français (Ceto) a assuré mercredi que les touristes français bloqués en raison de la fermeture de l’aéroport international de Bangkok "sont en sécurité" et "ont été pris en charge" par leurs voyagistes. Les autorités thaïlandaises ont réussi mercredi à évacuer la plupart des 3.000 passagers qui s’étaient retrouvés piégés depuis mardi à l’aéroport de Bangkok, investi par des milliers de manifestants antigouvernementaux.
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