Deux vétérants étaient mis à l'honneur :
Mr. François Joseph IZIQUEL matricule 26332 né le 28/12/1923.
Dès le 25 août 1944, Mr. Joseph IZIQUEL rejoint un groupe de la résistance à Auzances. Pris successivement il se rend à Paris, La Souterraine, Evaux-les-Bains, Montluçon, Vierzon, Tours, Poitiers, Niort… Il participe avec le R.I. au FRONT de l’ATLANTIQUE pour libérer « La Rochelle ». Bataille très violente, avec l’intervention de l’aviation et des armes lourds. L’ennemi laisse sur le terrain 250 morts et 500 prisonniers. L’Armée Française a également subi de lourdes pertes. «A la fin des hostilités nous sommes restés 2 jours bloqués le long d’une haie dans un champ de luzerne. Le lendemain nous apprenons L’Armistice ‘’ quelle joie ‘’. »
Le 12 mai 1945, direction Cognac et l’aérodrome pour une destination inconnue : C’est le départ tragique pour l’Afrique du Nord, continuer, les combats et chasser l’ennemi. Mr. Iziquel découvre les hauts plateaux, les grandes villes : Alger Oran, Blida, Boufirik, Tizi Ouzou les Douards. et les villages arabes, à travers différentes missions de pacification. Il assiste au départ des copains sur « Le Jeanne d’Arc » et c’est le 7 décembre 1945 qu’il peut dire : « On rentre chez nous ! »
Mr. Hubert TEXIER, matricule 396 R39, né le 6 février 1921
Il s’est engagé le 13 juillet 1939 pour 3 ans dans la Marine. Affecté comme sous-marinier à Toulon, il est nommé quartier maître canonnier. A bord des sous-marins « Acoste » et « Poincarré » il participe à différentes missions et embarque également sur plusieurs bateaux de surface. C’est à l’Arsenal de Brest le 18 juin 40 qu’il entend l’Appel du Général de Gaulle ».
Le souvenir de cette journée est très douloureux pour Mr. Texier qui sous les ordres de son commandant a assisté à l’accostage du « Poincarré ». L’équipage se met au garde à vous, chante la Marseillaise.
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A bord de sous-marin il continue la guerre dans de nombreux morts : Toulon, Oran, Casablanca ; Dakar… etc…La mission essentielle était de transmettre les informations nécessaires à la Marine Anglaise. En juillet 1942, à sa libération il occupe un poste de surveillant à l’usine Dunlop de Montluçon. Le chef du personnel, le prévient qu’il doit quitter l’usine : les allemands en place à Montluçon ont prévu une rafle.
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