Les législatives en creuse sont lancées

Dans trois semaines, vous devrez élire votre député. La liste des candidats est maintenant officielle

Voici, reprise d'un article plus étoffé, la liste des candidats dans la creuse d'aprés la montagne.fr

Marie-Hélène Pouget-Chauvat,

 pour le Front de gauche. Marie-Hélène Pouget-Chauvat, 58 ans, professeur de mathématiques, membre du PCF, est maire-adjointe en charge de la culture, la jeunesse et l’éducation à Bourganeuf. Elle est aussi vice-présidente de la Communauté de communes de Bourganeuf-Royère, responsable de la politique de territoire et du pôle local d’accueil. La particularité du Limousin, et de la Creuse tout spécialement, est d’avoir réuni sous la “Terre de gauche” le PCF, le PG mais aussi le NPA et les alternatifs. C’est donc Aymeric Martin, militant du NPA est syndicaliste qui a été choisi suppléant. Pontarionnais de 24 ans, préparateur en pharmacie hospitalière au CHU de Limoges, il se dit « fier de porter cette candidature ».


Cédric Bessuand

(né Stifter), pour Debout la République. On ne sait pas grand-chose de ce candidat pour le parti de Nicolas Dupont-Aignant. Sur Internet, on trouve une photo et une localisation : il semble être de Dun-le-Palestel. Sa suppléante porte le même nom que lui, il s’agit de Chantal Bessuand.




Patrick Aïta,

pour Centre pour la France (Modem et alliés). Les centristes creusois sont réunis dans un mouvement nommé Centre pour la France. Son candidat est Patrick Aïta, maire sans étiquette de Saint-Georges-la-Pouge. Il a été, avant sa dissolution, le président départemental de l’UDF. Aujourd’hui, il n’est pas adhérent au MoDem, contrairement à Éric Daubechies son suppléant, président du mouvement démocrate en Creuse.
A 65 ans, est maire de Saint-Georges-la-Pouge depuis 1995, médecin généraliste à la retraite. Il a été candidat deux fois à des élections en Creuse, des cantonales, sous la bannière UDF. Chargé « rassembler les différents courants centristes aujourd’hui dispersés », il proposera pendant cette campagne « un programme à la fois national et pour la Creuse », autour de différents thèmes : le handicap, la santé, l’éducation, la production française, le désendettement et « la solidarité, pas l’assistanat ».




Jean Auclair

pour l’UMP. Député de la seconde circonscription d’Aubusson depuis 1993, Jean Auclair, 66 ans, est éleveur et négociant de bestiaux à Cressat dont il est aussi le maire et conseiller général du canton d’Ahun. Membre du RPR pour de l’UMP, il s’est très vite identifié comme un “sarkolâtre” et a toujours défendu le président de la République sortant. Membre du groupe de la droite rurale à l’Assemblée nationale, il est le patron de la droite républicaine en Creuse. Il a choisi comme suppléante Valérie Simonet, conseillère générale d’Auzances.


Michel Vergnier

 pour le Parti socialiste. Élu depuis 1997 dans la première circonscription de la Creuse, celle de Guéret, et réélu en 2002 et 2007, Michel Vergnier, 65 ans, se présente sur l’unique circonscription de La Creuse. Instituteur à la retraite, maire de Guéret depuis 1998, il préside depuis le décès d’André Lejeune en 2009, la communauté de communes de Guéret/Saint-Vaury. Situé à la gauche de Parti socialiste, d’abord Chevènementiste, il a soutenu Martine Aubry lors de la primaire de 2011. À l’Assemblée nationale, il a présidé la commission ESB au moment de la crise, à la fin des années 1990 et a déposé, avant la présidentielle, un projet de loi sur le bouclier rural. Il a choisi comme suppléante Martine Laporte, maire de Vidaillat.


Roger Gorizzutti

 pour Lutte Ouvrière Pour cette élection Lutte Ouvrière sera, pour la 3e fois consécutive, représentée par Roger Gorizzutti, 56 ans, directeur d’école. Il a choisi pour suppléante Francine Baduel, 55 ans, infirmière en milieu psychiatrique et qui est en fait à ses côtés lors de chaque élection. Pour Lutte Ouvrière, il est nécessaire d’être « présent sur le terrain électoral mais encore plus sur le terrain, tout simplement. Le départ de Sarkozy et l’élection de François Hollande n’ont rien changé… Le grand patronat, les actionnaires, les banques sont toujours là. Ce sont eux qui vont encore faire la pluie et le beau temps ». Et LO de défendre l’idée qu’il faut « se donner un programme de lutte pour inverser le rapport de force ».


Felix Crespo,

 pour l’Alliance écologiste indépendante. Parti peu connu, l’AEI a été fondé par Jean-Marc Governatori dont on retient surtout la grève de la faim qu’il a conduite voilà quelques mois pour protester contre le fait qu’il n’arrivait pas à réunir ses 500 signatures pour la présidentielle. Felix Crespo, 57 ans, bouquiniste sur Internet installé à Nouhant a décidé de se présenter, pour la première fois de sa vie à une élection : « J’ai été convaincu par le score du Front national qui exige de se mobiliser. L’AEI est un parti qui m’a semblé intéressant parce qu’il est loin du marxisme, du nationalisme et du libéralisme et qu’il est pour refonder un pacte social entre les hommes et avec la nature ».
Il a choisi comme suppléante Cécile Pinault, 39 ans, en phase de création d’entreprise à La Souterraine.


Martial Maume,

 pour le Front national. Martial Maume, 42 ans, natif de l’Allier où il réside toujours à Treignat, est employé de pompes funèbres à Boussac. Sympathisant du FN depuis 1984, il y a adhéré en 1993 et s’est présenté pour lui aux régionales de 2010 en Auvergne. Secrétaire départemental du FN 23 depuis 2011, il a conduit la campagne de Marine Le Pen en Creuse à la dernière présidentielle. Pour la législative, il compte se mettre « dans la roue de la campagne de Marine au niveau national. Jusqu’à maintenant, cela nous a plutôt bien réussis ». Il a choisi comme suppléante Chantal Dupré, du canton de Boussac.


Baptiste François,

 pour Europe-Ecologie/Les Verts. Âgé de 25 ans, secrétaire national à l’emploi au sein d’un mouvement rural de la jeunesse chrétienne, Baptiste François est domicilié à Saint-Maurice- la-Souterraine. Très présent pour la campagne d’Eva Joly en Creuse, il se présente pour la première fois à une élection législative. Sa campagne sera axée sur la démocratie et la dénonciation du cumul des mandats?; la défense des circuits courts pour l’agroalimentaire et la défense des services publics