Affichage des articles dont le libellé est Après la CSG. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Après la CSG. Afficher tous les articles

mardi 3 janvier 2012

Après la CSG, la super csg, les taxes continuent de flamber....

  La TVA sociale verra le jour en France avant l'élection présidentielle du printemps, a déclaré mardi la ministre du Budget, Valérie Pécresse.

Le principe d'une augmentation ciblée de la TVA pour financer la protection sociale a été évoqué par Nicolas Sarkozy lors de ses voeux.

"La TVA sociale, nous allons la faire et nous allons la faire avant l'élection présidentielle, a dit Valérie Pécresse, également porte-parole du gouvernement, sur France Info.

Cette TVA sociale, critiquée à la fois par l'opposition et les syndicats, qui y voient une nouvelle atteinte au pouvoir d'achat de consommateurs déjà durement touchés par la crise, sera débattue lors du sommet social prévu à l'Elysée le 18 janvier, a-t-elle précisé.
Le but du gouvernement est d'alléger par des taxes sur la consommation les charges pesant sur le travail pour favoriser l'emploi. Il s'agirait notamment, a dit mardi le ministre du Travail, de taxer les importations.
A la question de savoir si cette TVA sociale serait bien mise en place, Xavier Bertrand a répondu sur France 2 : "Oui, parce que je pense que c'est l'intérêt de notre pays, c'est l'intérêt des emplois."
"Aujourd'hui, sur 100 euros de salaire brut, en Allemagne, vous avez un coût qui est de 39 euros pour les charges. En France, c'est 50 euros", a fait valoir le ministre du Travail. "Je préfère de beaucoup que les importations, qui ont pendant longtemps pénalisé le financement de la protection sociale, financent aujourd'hui la protection sociale."

Pour l'opposition, la TVA sociale est une mauvaise idée car elle pénalise le pouvoir d'achat et menace ainsi la croissance.
"Nous ne la ferons pas", a déclaré mardi sur Europe 1 Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande. "Il y a un côté oxymore, une contradiction dans les termes. L'augmentation de la TVA, ça ne peut pas être social."
Les syndicats partagent largement l'hostilité du PS envers cette mesure.
"La TVA sociale ou antidélocalisations, c'est un serpent de mer, c'est de la TVA", a ainsi déclaré mardi sur RTL Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière. "Qu'on le veuille ou non, si ce débat a un sens, il a un sens au niveau de la zone euro."

Impôt indirect sur la consommation, la TVA peut être déterminée librement à l'échelon national à condition que son taux normal soit supérieur à 15% et n'excède pas 25%, stipule la réglementation européenne.