Les maires de la Creuse étaient réunis, samedi matin, en une réunion extraordinaire pour sortir de l'ornière deux dossiers majeurs : le protocole scolaire et le redécoupage intercommunal. L'occasion, aussi, de faire entendre une sourde colère qui monte, qui monte...
On n'en est pas encore aux vendanges, mais les raisins de la colère mûrissent en Creuse. Et le cru sera aigre.
Samedi 6 février, l'association des maires et adjoints de la Creuse (Amac) a réuni le siens à Guéret en une « réunion extraordinaire » pour tenter de sauver deux mécaniques en route et qui risquaient (risquent ?) le calage en rase campagne : le protocole scolaire entre l'Etat et les élus et l'élaboration d'une nouvelle carte intercommunale.
Deux dossiers sur lesquels les maires ont la main. Et craignent, tout autant, de la perdre que de la conserver. Car c'est à eux que l'Etat laisse le choix, ou du moins une partie du choix.
Au final, le protocole survit et se poursuit. Les lucides l'emportent, sans que les méfiants n'aient rangé leurs doutes.
A travers tous les échanges, une refrain s'est fait entendre : que fait-on de nous ? De notre ruralité ? Un désert qui avance toujours plus ? C'est ce que dénonçaient les maires de 2005 avant de lancer la grande fronde. Et à trop tirer sur l'élastique, une décennie plus tard...
Quant au redécoupage intercommunal, les maires continuent là-aussi à nourrir l'espoir de dessiner une nouvelle carte. Mais rien n'est joué.
l'article complet : La Montagne
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