Neuf gares fermées ou aux horaires réduits. Des lignes détériorées et menacées. Le signal d’alarme est lancé sur l’état du réseau ferroviaire limousin.
Travailler dans la Creuse est devenu une bataille de la route. Plus de trains, des autocars en parcimonie avec des horaires non adaptées pour se rendre au travail....
Des tarifs exorbitants, pas pour la Creuse (à 2€), mais ce qui se rendent pour travailler ou chercher du travail à Montluçon, se sera 14 ou 16 euros " aller/retour et encore à la tête du client", j'ai personnellement testé, et oui on peut même négocier le prix de son trajet car le tarif ne serait pas le même suivant le chauffeur!
À la recherche d’un nom pour la grande région, les élus pourraient opter pour le « Far West », tant la bataille du rail semble en être une composante majeure. Après le financement de la LGV dans l’entre-deux-tours des élections, c’est cette fois des trains du quotidien, qui permet à la CGT de jeter un sacré pavé dans la marre.
Au cours d’une conférence de presse, ce mardi, à Limoges le syndicat a prononcé « l’état d’urgence ferroviaire » pour le Limousin. Fermetures ou réductions des horaires d’ouverture dans neuf gares. Huit lignes dont le défaut d’entretien pourrait aboutir à la réduction du trafic. « Il va y avoir des territoires riches et d’autres totalement délaissés », annonce Roger Gorce, représentant au CESER. « Un futur désert ferroviaire », redoute Hervé Six.
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