mercredi 25 novembre 2015

Pas de candidats à Miss prestige Limousin !

Le concours de Miss Prestige Limousin escamoté par l’absence de candidates

Alison Salapic, la jeune (18 ans) lauréate creusoise, entourée de ses deux dauphines, Anaïs Saint-Paul. (à gauche) et Alexia Soury - Thierry SALLAUD
Alison Salapic, la jeune (18 ans) lauréate creusoise, entourée de ses deux dauphines, Anaïs Saint-Paul. (à gauche) et Alexia Soury - Thierry SALLAUD
Six des neuf candidates au titre régional de Miss Prestige n’ont pas pris part à la finale, samedi soir à Limoges.

Alison Salapic, 18 ans, étudiante à Saint-Vaury (Creuse), est néanmoins devenue, au centre culturel Jean-Moulin, Miss Prestige Limousin 2015, au terme d’un concours dont elle se souviendra, comme ses deux dauphines, Anaïs Saint-Paul, une étudiante briviste de 22 ans, et Alexia Soury, une Limougeaude de 21 ans étudiante elle aussi. Elles étaient en effet les trois seules concurrentes, les six autres qualifiées ayant annulé leur participation. 
« Sans pouvoir donner de véritable raison », se désole Nicole Diakhaté, déléguée régionale qui avait tenu à maintenir le concours, en présence de la présidente nationale du comité, Christiane Lillio, venue tout exprès en compagnie de Miss Prestige nationale en titre, Margot Deroy, et de Mister France Sud-ouest, Christophe Dutreix. « J’ai voulu maintenir le concours, malgré les pressions, explique la déléguée régionale. C’est notre manière de résister » résume-t-elle, tout en soulignant que d’autres manifestations du même type, comme le concours organisé vendredi soir en Aquitaine, « ont souffert de la même désaffection.
Finale en Alsace
Alison, Anaïs et Alexia, dont la soirée a été mouvementée et dont la nuit qui a suivi a été courte, affirment s’être « posé la question », mais ont choisi de concourir. Elles veulent aujourd’hui se tourner vers l’avenir et, pour la lauréate, Alison, plus particulièrement vers la finale nationale, prévue le 16 janvier à Soultzmatt, en Alsace. 
Pour l’heure, elles sacrifient à leurs premières séances photo et font des selfies, juchées sur leurs escarpins, rêvant sans doute à d’autres horizons. Une manière aussi de sourire à la vie, dans un moment où elles n’avaient sûrement pas, depuis des mois qu’elles se préparent pour ce concours (comme de nombreuses jeunes femmes chaque année), imaginé qu’elles deviendraient, d’une certaine manière, “otages” des terroristes. 
Marcel Oudot

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