dimanche 13 octobre 2013

La réforme scolaire, une réforme très politique...


Le gouvernement va t'il faire marche arrière, aura t'il le recul nécessaire pour admettre qu'il peux avoir tort. Comme le signale monsieur Peillon, nous l'avions promis lors de la campagne présidentielle. Une promesse ne doit'elle pas être tenue si elle n'est pas bonne et non réalisable ?
 Pour de très nombreuses communes, c'est une réforme trop onéreuse et surtout impossible à mettre en place. Comme le signale une maman, j'ai cru apprendre que pour encadrer des enfants, il fallait au minimum un BAFA ! Dans notre commune, c'est n'importe qui qui prend cette charge et bien sur gratuitement et lorsque que vous n'agissez pas sous le couvert d'une association, cela doit être assimilé à du travail dissimulé, dit travail au noir et répréhensible par la loi. Mais dans ce cas, il y a une autre loi qui s'applique, celle de la politique. Il faut absolument que nous l'appliquons si nous pensons socialiste confirme un maire (ps) de notre département et cela est scandaleux.
Depuis la rentrée scolaire, ils font le "buzz" en Creuse. Au national, l'interpellation de l'UMP, Jean-François Copé en tête, les ont mis à l'agenda politique et médiatique. Les rythmes scolaires avec l'obligation à passer à 4 jours et demi de travail par semaine, contre quatre actuellement, à la rentrée prochaine ne cessent d'animer le débat.
Samedi matin, ils étaient donc fort logiquement à l'ordre du jour de l'Association des maires et adjoints de la Creuse... Un débat très encadré autour d'une motion présentée par les élus qui ont lancé dernièrement une pétition contre cette réforme. Le président de l'AMAC, Michel Vergnier, avait fixé une règle du jeu draconienne : trois expressions pour la réforme, trois contre.
A l'applaudimètre, ce sont les "contre" qui ont remporté les suffrages auprès, notamment des maires des "petites" communes qui estiment ne pas avoir les moyens d'organiser les activités périscolaires associées à cette refonte des rythmes scolaires. Des maires ruraux qui craignent une perte d'attractivité de leurs écoles et que les parents choisissent celles du chef-lieu ou de la ville voisine _ plus riches en moyens_ pour y scolariser leurs enfants.
Le succès à l'applaudimètre ne s'est pas retrouvé dans le vote de la motion des opposants à la réforme _ à main levée_ qui a été rejetée par 78 voix contre 96... En sachant que les rangs des élus de droite étaient très clairsemés, et que leurs voix ont dû faire défaut.
En revanche, les maires ont conclu à la nécessité d'approfondir les débat et organiserons, le 16 novembre prochain, une assemblée générale extraordinaire exclusivement consacrée à la question des rythmes scolaires.

1 commentaire:

nini37bis a dit…

Bonjour Dominique,
Je trouve ce changement de rythme scolaire très inapproprié qui coûte cher et que certaines villes ne peuvent tenir actuellement faute de moyen. Alors, on réforme ? pour aboutir à quoi au juste. Ceux qui ont des activités le mercredi matin comment feront ils et la gestion de la cantine aussi ? Restons comme cela est actuellement, c'est la seule solution.
Cordialement
Nicole