photo newtelevision (guy Bodequin) |
Une matinée pluvieuse en ce jour de commémorations à Evaux les bains pour ne pas oublier les sacrifices, les douleurs et les chagrins. Souhaitons que l'enseignement perpétue la mémoire de nos jeunes
10.941 Creusois ne revinrent pas de la Grande Guerre
Quelques dates
Le 11 novembre 1918, est signée à Rethondes l’armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre 1920, la dépouille d’un soldat inconnu est inhumée sous l’Arc de Triomphe à Paris. Une loi du 24 octobre 1922 fait du 11 novembre un jour férié consacré à la commémoration de la victoire et de la Paix. Depuis, chaque année, le 11 novembre donne lieu à des cérémonies devant les monuments aux morts.
Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches
sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et
sonnent le «Cessez-le-Feu», «Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise»
jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp
allemand.Pour
la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder
sans s'entretuer. Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et
l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse
derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.Les
survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont
fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette
guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...
L'Allemagne bascule dans l'anarchie et la guerre
civile.
Le 3 novembre, dans le port de Kiel, les marins de la flotte de guerre refusent d'aller à nouveau au combat. Ils se mutinent et entraînent les ouvriers de la ville. La contagion révolutionnaire se répand à Hanovre, Cologne, Brunswick, Munich,... Entre temps, l'un après l'autre, les alliés de l'Allemagne cessent les combats et signent des armistices (l'armisticeest un arrêt des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme).
Le 3 novembre, dans le port de Kiel, les marins de la flotte de guerre refusent d'aller à nouveau au combat. Ils se mutinent et entraînent les ouvriers de la ville. La contagion révolutionnaire se répand à Hanovre, Cologne, Brunswick, Munich,... Entre temps, l'un après l'autre, les alliés de l'Allemagne cessent les combats et signent des armistices (l'armisticeest un arrêt des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme).
Le 9 novembre au matin, la contagion
révolutionnaire gagne Berlin. Le prince Max de Bade téléphone à l'empereur, à Spa.
«Votre abdication est devenue nécessaire pour sauver l'Allemagne de la guerre
civile», lui dit-il. Comme ses propres généraux plaident aussi en faveur de
l'abdication, Guillaume II s'y résout et part en exil.
En
France, la demande d'armistice fait débat. Le président de la République Raymon
Poincaré et le général Philippe Pétain voudraient profiter de l'avantage
militaire pour chasser les Allemands de Belgique, envahir l'Allemagne elle-même
et signifier à celle-ci l'étendue de sa défaite. Mais le généralissime des
troupes alliées, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement, Georges Clemenceau,
ne croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps et
souhaitent en finir au plus vite.
L'armistice
est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de
Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du
matin.
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