Un dramatique accident s'est produit jeudi 4 octobre sur la RCEA. Le chauffeur d'un poids-lourd a été fauché alors qu'il s'était garé sur une aire de dépannage.
L'accident s'est produit jeudi 4 octobre vers 8h45. Le chauffeur d'un poids-lourd, circulant dans le sens Moulins Montmarault, a immobilisé son véhicule sur une aire de dépannage de la RCEA, à hauteur de la commune de Cressanges. Alors qu'il était sorti du véhicule pour une raison encore à déterminer, un second camion, circulant dans le même sens, à accroché le véhicule immobilisé avant de percuter son chauffeur de plein fouet. L'homme, originaire de la Drôme et âgé de 55 ans, a été tué sur le coup. Le chauffeur du second poids-lourd, âgé de 57 ans, a été placé en garde à vue. L'une des deux voies de circulation a été immobilisé pour faciliter les secours. L'accident a mobilisé la communauté de brigade de gendarmerie de Souvigny Le Montet, la BMO d'Yzeure, le commandant de l'Escadron départemental de sécurité routière, accompagné du commandant en second de la compagnie de Moulins.
Et pourtant ! le projet de mise en concession de la RCEA suspendu
Le ministre des Transports a annoncé la suspension de la mise en concession de la RCEA mercredi 19 septembre. Pour Jean-Paul Dufrègne, président du conseil général de l'Allier, "c'est intolérable".
Le dossier avait pourtant connu, il y a quelques mois, une avancée significative après de longues années de débats. En juillet 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre des Transports, et Thierry Mariani, Secrétaire d’État chargé des Transports, avaient décidé de recourir à la mise en concession de la RCEA sur plusieurs sections, notamment entre Montmarault et Macon. Une annonce qui devait permettre d'accélerer l'aménagement de plusieurs portions de cette route particulièrement accidentogène. L'objectif était d’aménager, d’ici 2017, ces 160 km de route en deux fois deux voies.
Le ministre des transports Frédéric Cuvillier vient de mettre un coup d'arrêt à cette alternative. Il a confirmé mercredi 19 septembre « la mise à l'étude de la solution alternative du financement des travaux par l'écotaxe ».
Jean-Paul Dufrègne, président du conseil général de l'Allier, a déploré cette décision jeudi. « Je viens d'apprendre la suspension, par le Ministre des transports, du projet de mise en concession de la RCEA. C'est désolant tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme: j'ai demandé depuis plusieurs mois un rendez-vous au ministre sans qu'il daigne me répondre et aujourd'hui on renvoie aux collectivités la responsabilité de régler cette question. C'est intolérable. Le débat a eu lieu, il ne faut pas le refaire. Je rappelle qu'il a mobilisé des milliers de personnes, habitants, chefs d'entreprises, élus... Nous étions dans une véritable dynamique, portés par l'espoir que nous allions enfin moderniser et surtout sécuriser cette route nationale à l'horizon 2017. L'attente est très forte et la déception à la mesure de celle-ci. (...) Je n'accepterai pas que ce dossier soit remis en cause. (...) Pendant que nous perdons du temps à commander des rapports et des études, n' oublions pas que pendant ce temps, ce sont des vies qui risquent d'être perdues ».
En 2011, les accidents sur cette route ont coûté la vie à 10 personnes dans le département de l'Allier.
Dans une interview donnée au Journal de la Saone-et-Loire, Frédéric Cuvillier précise: « C’est une mise en concession qui avait été pensée. Il y a des propositions alternatives qui sont faites, qui sont portées par des élus. Cela mérite que l’on puisse les expertiser, que l’on puisse demander, ce que j’ai fait, au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CEGDD). Je lui ai demandé d’étudier tous les scenarii de modes de financement, y compris en intégrant de façon préventive et a priori, les modes qui pourraient être des modes de financement intégrant l’éco-taxe ; mais aussi de voir dans quelle mesure la soutenabilité financière permettrait d’avoir des solutions alternatives à une simple mise en concession. D’autant qu’il y a un débat plus national avec les opérateurs autoroutiers. Il ne faut pas que la RCEA vienne au milieu d’un débat plus national et à rebours de ce que nous souhaiterions faire ».
sources : Semaine de l'Allier
Le ministre des transports Frédéric Cuvillier vient de mettre un coup d'arrêt à cette alternative. Il a confirmé mercredi 19 septembre « la mise à l'étude de la solution alternative du financement des travaux par l'écotaxe ».
Jean-Paul Dufrègne, président du conseil général de l'Allier, a déploré cette décision jeudi. « Je viens d'apprendre la suspension, par le Ministre des transports, du projet de mise en concession de la RCEA. C'est désolant tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme: j'ai demandé depuis plusieurs mois un rendez-vous au ministre sans qu'il daigne me répondre et aujourd'hui on renvoie aux collectivités la responsabilité de régler cette question. C'est intolérable. Le débat a eu lieu, il ne faut pas le refaire. Je rappelle qu'il a mobilisé des milliers de personnes, habitants, chefs d'entreprises, élus... Nous étions dans une véritable dynamique, portés par l'espoir que nous allions enfin moderniser et surtout sécuriser cette route nationale à l'horizon 2017. L'attente est très forte et la déception à la mesure de celle-ci. (...) Je n'accepterai pas que ce dossier soit remis en cause. (...) Pendant que nous perdons du temps à commander des rapports et des études, n' oublions pas que pendant ce temps, ce sont des vies qui risquent d'être perdues ».
En 2011, les accidents sur cette route ont coûté la vie à 10 personnes dans le département de l'Allier.
Dans une interview donnée au Journal de la Saone-et-Loire, Frédéric Cuvillier précise: « C’est une mise en concession qui avait été pensée. Il y a des propositions alternatives qui sont faites, qui sont portées par des élus. Cela mérite que l’on puisse les expertiser, que l’on puisse demander, ce que j’ai fait, au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CEGDD). Je lui ai demandé d’étudier tous les scenarii de modes de financement, y compris en intégrant de façon préventive et a priori, les modes qui pourraient être des modes de financement intégrant l’éco-taxe ; mais aussi de voir dans quelle mesure la soutenabilité financière permettrait d’avoir des solutions alternatives à une simple mise en concession. D’autant qu’il y a un débat plus national avec les opérateurs autoroutiers. Il ne faut pas que la RCEA vienne au milieu d’un débat plus national et à rebours de ce que nous souhaiterions faire ».
sources : Semaine de l'Allier
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