Le député socialiste du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, vient de jeter un froid dans les communes qui hébergent un casino. Il souhaite que l'argent de la taxe casino ne soit plus versé aux communes mais aux intercommunalités (Ouest-France du 21 septembre). A Vannes, où le projet de casino est bien engagé, ce pactole pourrait représenter pour les finances vannetaises, de 600 000 à 2 millions d'euros par an.
L'élu finistérien devrait déposer un amendement en octobre, lors de l'examen de la loi de finances 2013, à l'Assemblée nationale.
Pour le maire, David Robo, le député socialiste commet une grossière erreur. « Il y a déjà un problème réglementaire. Les casinos ne peuvent être accueillis que par les communes qui ont un statut de station balnéaire. » Un statut qui, à l'évidence, n'existe pas en intercommunalité. « La proposition ne tient pas la route. »
Le maire va jusqu'au bout de la logique de Jean-Jacques Urvoas. « Si on mutualise les recettes, il faut aussi mutualiser les dépenses qui sont à la charge de la commune, comme les parkings. » L'élu vannetais ne laisse pas passer l'occasion de tacler les socialistes. « Ils sont souvent les chantres de la mutualisation des recettes, mais pas des dépenses. »
David Robo poursuit par un aspect pratique. « Dans le produit que verse un casino, il y a une part dédiée aux animations locales qui est versée directement à des associations. Comment faire sur un territoire plus grand, où il y a une multitude d'associations ? » L'élu de Vannes pointe l'aspect très « finistérien » de cette proposition. Le maire divers droite, Christian Pennanech, de Bénodet, ville qui abrite un casino, parle de « règlements de comptes politiques locaux ».
Pour le maire, David Robo, le député socialiste commet une grossière erreur. « Il y a déjà un problème réglementaire. Les casinos ne peuvent être accueillis que par les communes qui ont un statut de station balnéaire. » Un statut qui, à l'évidence, n'existe pas en intercommunalité. « La proposition ne tient pas la route. »
Le maire va jusqu'au bout de la logique de Jean-Jacques Urvoas. « Si on mutualise les recettes, il faut aussi mutualiser les dépenses qui sont à la charge de la commune, comme les parkings. » L'élu vannetais ne laisse pas passer l'occasion de tacler les socialistes. « Ils sont souvent les chantres de la mutualisation des recettes, mais pas des dépenses. »
David Robo poursuit par un aspect pratique. « Dans le produit que verse un casino, il y a une part dédiée aux animations locales qui est versée directement à des associations. Comment faire sur un territoire plus grand, où il y a une multitude d'associations ? » L'élu de Vannes pointe l'aspect très « finistérien » de cette proposition. Le maire divers droite, Christian Pennanech, de Bénodet, ville qui abrite un casino, parle de « règlements de comptes politiques locaux ».
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