Dimanche 20 mai, la ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, Fleur Pellerin, a précisé sur France 3 les intentions du gouvernement Jean-Marc Ayrault concernant la loi Hadopi.
La suppression brutale n'est pas à l'ordre du jour. La ministre s'est engagée sur la chaîne généraliste à ce qu'une concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière (incluant aussi les consommateurs) soit lancée avant l’été pour réviser le dispositif de lutte anti-piratage numérique. Le gouvernement se donne donc six mois pour cette phase de consultation.
La fin de la loi Hadopi actuelle figurait dans le programme numérique de François Hollande dans le cadre de l’élection présidentielle. Pas d’abrogation brutale donc, mais un "acte 2 de l’exception culturelle française".
Dans une interview à ITespresso.fr juste avant le premier tour de l’élection présidentielle, Fleur Pellerin, qui était à ce moment là responsable du pôle Société et Économie numérique dans l'équipe de campagne de François Hollande pour l'élection présidentielle de 2012, expliquait qu'"Hadopi a fait perdre un temps précieux à notre pays car elle est injuste et inefficace : aucune solution n’a été apportée à la question de la rémunération des artistes et le dispositif répressif a été aussitôt battu en brèche par les nouveaux modes de partage".
Même son de cloche du côté de la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Cette dernbière a confirmé ce matin sur France Inter qu’une concertation large serait lancée.
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