mercredi 7 mars 2012

Carburants : le sans plomb s'envole, le diesel se stabilise

 Le nouveau record de l'essence sans plomb 98 - carburant le moins employé des trois - résulte d'une hausse très marginale, à 1,6493 euro le litre, en moyenne, contre 1,6487 euro, selon les chiffres du ministère du Développement durable pour la semaine achevée le 2 mars.

Le nouveau record de l'essence sans plomb 98 - carburant le moins employé des trois - résulte d'une hausse très marginale, à 1,6493 euro le litre, en moyenne, contre 1,6487 euro, selon les chiffres du ministère du Développement durable pour la semaine achevée le 2 mars. | AFP/Fred Tanneau



Les prix à la pompe en sont restés globalement proches de leurs niveaux records la semaine dernière, le sans plomb 98 marquant un nouveau plus haut tandis que le diesel, de très loin le plus vendu, a légèrement reflué, selon les relevés officiels.

Nouveau record pour le sans plomb 98. Le nouveau record de l'essence sans plomb 98 - carburant le moins employé des trois - résulte d'une hausse très marginale, à 1,6493 le litre, en moyenne, contre 1,6487 euro, selon les chiffres du ministère du Développement durable pour la semaine achevée le 2 mars.
Le prix du diesel, qui représente près 80% de la , a quant à lui légèrement diminué, d'un peu moins d'un centime, à 1,4314 euro le litre. La semaine précédente, il s'établissait à 1,4408 euro/l, le record absolu (1,4541 euro/l) remontant à mai 2008. Le litre de sans plomb 95 est resté pratiquement stable, à 1,6088 euro (pour un record absolu de 1,6094 euro la semaine précédente).





Un risque de hausse significative à court terme. Malgré les sommets historiques du prix du baril en euros (proche de 93-94 euros), qui auraient dû entraîner un nouveau bond à la pompe, les prix sont restés globalement stables parce qu'en parallèle les marges des raffineurs se sont effondrées, a expliqué Jean-Louis Schilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). Lundi, la marge brute du raffinage en Europe est ainsi tombée à zéro, selon les chiffres de la fédération pétrolière, «un signe de surcapacité» qui signifie que les raffineurs perdent, frais inclus, «20 à 25 euros par tonne produite», a souligné M. Schilansky. Mais une fois que les raffineurs (Total, Shell...) auront réduit leur production pour améliorer les très mauvaises marges, les prix «risquent» d'augmenter significativement à court terme, a-t-il expliqué.

Le prix du pétrole est globalement tiré par les tensions géopolitiques persistantes autour de l'Iran et de son programme nucléaire controversé. Mais il recule régulièrement, comme ce mardi, en raison des inquiétudes persistantes sur la santé de l'économie mondiale et les perspectives de la demande énergétique.

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