mardi 3 janvier 2012

Petroplus..... les entreprises en très grandes difficultés

Le groupe suisse Petroplus, en proie à de graves difficultés financières, a annoncé vendredi l'arrêt provisoire de trois de ses cinq raffineries européennes (la française Petit-Couronne, la belge Anvers et la suisse Cressier), faute de liquidités pour acheter du pétrole. | Fabrice Coffrini

 Qu’elles soient placées sous protection de la (en redressement ou en liquidation judiciaire) ou qu’elles tentent encore de voler de leurs propres ailes, de nombreuses entreprises luttent actuellement pour ne pas mourir. Leur liste s’allonge de jour en jour.

La raffinerie Petroplus
Les salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime), menacés d’une cessation d’activité de leur site en raison du manque de crédits accordés par les banques au raffineur suisse, envisagent d’appeler à « la solidarité » de la filière chimie : les quelque 550 Petroplus voteront demain en assemblée générale — ou non — l’appel au blocage des autres raffineries françaises.

Le pionnier français Photowatt
Né il y a trente ans, le fabricant de systèmes voltaïques basé à Bourgoin-Jallieu (Isère), seul industriel français à maîtriser de bout en bout la production de panneaux solaires, pourrait bien fermer ses portes avant le . Et licencier les 442 salariés qu’il emploie aujourd’hui.
En redressement judiciaire depuis le début novembre, l’entreprise a mis en place fin 2011 des mesures de chômage partiel, en espérant faire entrer de nouvelles commandes et trouver rapidement un repreneur.

Le fabricant de lingerie Lejaby
Propriété du groupe autrichien Palmers, le célèbre fabricant de lingerie Lejaby a été placé en liquidation judiciaire le 22 décembre dernier. Installée à côté de Lyon, à Rillieux-la-Pape (Rhône), la société cherche un repreneur. Cinq investisseurs seraient intéressés, mais pour l’heure, les 450 salariés ne sont assurés d’avoir du travail que jusqu’au… 20 janvier prochain.

Les pneus Goodyear
Les salariés de Goodyear d’Amiens (Somme) feront certainement bientôt parler d’eux comme ils le font régulièrement depuis 2007. Selon le quotidien « le Courrier picard », une réunion se tient aujourd’hui au ministère du Travail entre le syndicat CGT et le groupe américain Titan International, potentiel repreneur de l’activité de pneus agricoles du groupe. Début décembre, Titan avait un temps annoncé qu’il abandonnait ce projet de reprise. La fermeture de cette usine, contre laquelle les syndicats se battent depuis cinq ans, entraînerait 817 suppressions de postes.

Aucun commentaire: