Marien est né vers le milieu du Ve siècle siècle, à Bourges. Sa famille vivait près de l'évêché, ce qui lui facilita une formation chrétienne approfondie.
Marien se maria, mais, se sentit rapidement appelé à une vie érémitique. Il quitta donc son épouse et entra au monastère du Grand Pressigny où il demeura six ans.
Ensuite, il alla vivre en ermite dans la région d'Épineuil, passa dans la région de Boussac, où le village de Saint-Marien porte son nom, et se fixa à proximité du confluent du Cher et de la Tardes, aux limites du Berry, de l'Auvergne et du Limousin dans une région loin de toute agglomération, mais au carrefour d'itinéraires fréquentés par les voyageurs.
Saint Marien serait mort en 515. La légende raconte que l'on retrouva son corps sous un pommier.
Autrefois, les habitants de la région, venant du nord, traversaient la Tardes à pieds lors du pèlerinage annuel. Actuellement une marche pèlerinage part d'Évaux-les-Bains, le matin, pour se rendre à la Chapelle Saint Marien, distante de 8 km environ au lieu dit Désert de Saint Marien. Une messe y est célébrée le dimanche qui suit le 10 octobre.
Sur une tombe fleurit, au confluent des deux rivières, se trouve une inscription indiquant : « Ici mourut Marien ». Un pont suspendu porte aussi son nom.Saint Marien est représenté pieds nus, portant une tunique courte et un long manteau de peau de mouton, tenant un bâton dans la main gauche.
Sa commémoration était jusqu'à la réforme de 1977 inscrite au calendrier liturgique du diocèse de Bourges et l'est encore à ceux des diocèses de Limoges et de Moulins.
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