Le président Nicolas Sarkozy était à Sainte-Marguerite (Vosges), pour discuter de l'emploi. Le chef de l'Etat se veut résolument optimiste et promet de la «ténacité» pour faire baisser le chômage. A Nancy, à moins d'une centaines de kilomètres, se tient actuellement le premier colloque international sur la méthode Coué... | (AFP/ PATRICK HERTZOG)
Alors que s'ouvre à Marseille le campus de l'UMP, Nicolas Sarkozy était ce jeudi en visite dans les Vosges pour évoquer le problème du chômage et avancer des solutions. A huit mois de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat a choisi une PME de Sainte-Marguerite, près de Saint-Dié, au coeur d'un bassin d'emploi sinistré, pour défendre ses choix sur le front de l'emploi. Alors que tous les sondages le donnent perdant en 2012, c'est l'un des points noirs de son bilan sur lequel la gauche concentre désormais l'essentiel de ses critiques.
En pleine rigueur budgétaire, le chef de l'Etat a livré sa méthode contre un chômage qui repart à la hausse : une pincée de contrats aidés supplémentaires et, surtout, une bonne dose de «ténacité». «Clairement, les chiffres ne sont pas bons», a-t-il concédé lors d'une table ronde. «Comment pourraient-ils l'être dans le contexte de la crise économique et financière mondiale ?», s'est il interrogé, citant néanmoins des éléments statistiques encourageants tels que la hausse du nombre de créations d'emplois : plus 120 000 sur les six premiers mois de l'année.
Comme son secrétaire d'Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre, il a par ailleurs établi un lien entre chômage et la vitalité démographique du pays. «Une population active qui augmente chaque année de 150 000 personnes (...) c'est une bonne nouvelle parce que, dans trente ans, la France sera plus nombreuse que l'Allemagne (et) c'est bien pour le financement de notre régime de retraite», s'est réjoui Nicolas Sarkozy. Mais «avant de faire reculer d'un seul le nombre de chômeurs, il faut trouver 150 000 emplois pour les 150 000 nouveaux» qui entrent sur le marché du travail, a-t-il regretté. Il a, dans la foulée, apporté son soutien au ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui veut réduire l'immigration de travail : «Quand on n'a pas assez d'emploi, est-ce qu'il faut aller chercher des travailleurs d'autres pays ?».
«L'important, c'est la ténacité»
Rigueur budgétaire oblige, «le moment n'est pas d'inventer de nouvelles allocations, de nouvelles indemnités (mais) d'encourager la population qui travaille», a-t-il encore plaidé. Pas question de relâcher le tour de vis imposé au budget de l'Etat, le président a pour la première fois défendu le nouveau plan dévoilé la semaine dernière par François Fillon, qui doit permettre d'économiser un milliard d'euros en 2011 et 11 milliards en 2012. «Nous avons fait en sorte que le travail soit protégé», a-t-il expliqué.
A défaut de marges financières, Nicolas Sarkozy fait de l'optimisme et de la «ténacité» ses principales armes de lutte contre le chômage. «Je crois qu'on peut être optimiste», a-t-il assuré, citant la réussite de l'Allemagne avec laquelle il veut «converger pour créer au coeur de l'Europe une zone de stabilité» et l'appel des nouveaux marchés en Inde ou en Chine, espérant que sa politique en faveur de «l'innovation, l'investissement, la réhabilitation du travail» paiera. «L'important, c'est la ténacité (...) on n'y serait pas arrivé en Libye sans ténacité, et bien on mettra la même ténacité sur l'emploi, sur la compétitivité de la France», a-t-il conclu.
En pleine rigueur budgétaire, le chef de l'Etat a livré sa méthode contre un chômage qui repart à la hausse : une pincée de contrats aidés supplémentaires et, surtout, une bonne dose de «ténacité». «Clairement, les chiffres ne sont pas bons», a-t-il concédé lors d'une table ronde. «Comment pourraient-ils l'être dans le contexte de la crise économique et financière mondiale ?», s'est il interrogé, citant néanmoins des éléments statistiques encourageants tels que la hausse du nombre de créations d'emplois : plus 120 000 sur les six premiers mois de l'année.
Comme son secrétaire d'Etat au Tourisme, Frédéric Lefebvre, il a par ailleurs établi un lien entre chômage et la vitalité démographique du pays. «Une population active qui augmente chaque année de 150 000 personnes (...) c'est une bonne nouvelle parce que, dans trente ans, la France sera plus nombreuse que l'Allemagne (et) c'est bien pour le financement de notre régime de retraite», s'est réjoui Nicolas Sarkozy. Mais «avant de faire reculer d'un seul le nombre de chômeurs, il faut trouver 150 000 emplois pour les 150 000 nouveaux» qui entrent sur le marché du travail, a-t-il regretté. Il a, dans la foulée, apporté son soutien au ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui veut réduire l'immigration de travail : «Quand on n'a pas assez d'emploi, est-ce qu'il faut aller chercher des travailleurs d'autres pays ?».
«L'important, c'est la ténacité»
Rigueur budgétaire oblige, «le moment n'est pas d'inventer de nouvelles allocations, de nouvelles indemnités (mais) d'encourager la population qui travaille», a-t-il encore plaidé. Pas question de relâcher le tour de vis imposé au budget de l'Etat, le président a pour la première fois défendu le nouveau plan dévoilé la semaine dernière par François Fillon, qui doit permettre d'économiser un milliard d'euros en 2011 et 11 milliards en 2012. «Nous avons fait en sorte que le travail soit protégé», a-t-il expliqué.
A défaut de marges financières, Nicolas Sarkozy fait de l'optimisme et de la «ténacité» ses principales armes de lutte contre le chômage. «Je crois qu'on peut être optimiste», a-t-il assuré, citant la réussite de l'Allemagne avec laquelle il veut «converger pour créer au coeur de l'Europe une zone de stabilité» et l'appel des nouveaux marchés en Inde ou en Chine, espérant que sa politique en faveur de «l'innovation, l'investissement, la réhabilitation du travail» paiera. «L'important, c'est la ténacité (...) on n'y serait pas arrivé en Libye sans ténacité, et bien on mettra la même ténacité sur l'emploi, sur la compétitivité de la France», a-t-il conclu.
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