La journée d’hier marquera incontestablement un tournant dans l’histoire de la desserte routière de l’Allier. Les 160 km de RCEA entre Montmarault et la Saône-et-Loire passeront sous concession autoroutière à l’horizon 2017.
Décision ministérielle que nous relayions dès 10 heures hier matin. Le communiqué de presse du ministère évoque « un choix de raison et d’efficacité qui permet un aménagement rapide de la RCEA tout en maitrisant la dépense publique ». Montant des travaux, financés donc essentiellement par une société d’autoroutes, 1 milliard d’euros. Alors qui dit concession autoroutière dit donc deux fois deux voies mais aussi, péage. Du coup, et bien, cette décision gouvernementale, certes, attendue a évidemment engendré nombre de réactions hier. La première est positive.
C’est celle de Jean-Paul Dufrègne, le président du Conseil Général de l’Allier (cf journal audio du jour). Un Jean-Paul Dufrègne heureux et qui assume ses choix donc. Dans son ensemble, la droite bourbonnaise salue également cette décision du Ministère. Ce n’est pas vraiment le cas de l’autre côté de la RCEA, en Saône-et-Loire. La majorité départementale emmenée par Arnaud Montebourg a combattu durant de longs mois l’hypothèse d’une mise en concession.
Pour Jean-Luc Fonteray, vice président PS du conseil général de Saône et Loire chargé des routes, la concession de la RCEA est avant tout le moyen pour l’Etat de se décharger de ses responsabilités.
Et dans son communiqué, le Ministère précise que « toutes les options permettant de réduire l’impact financier sur les déplacements locaux soient étudiées : optimisation de l’implantation des barrières de péage, recours au péage ouvert, introduction d’une franchise kilométrique de péage ». Le dossier RCEA va donc encore faire parler.
info RFM
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