Et cela continue, après avoir échappé dans l'immédiat à l'impot sur la taxe carbone, la hausse du prix du gaz a été adoptée par la Commission de régulation de l’énergie. Cela entraîne une augmentation moyenne de 0,403 centime d’euro par kilowattheure. Un surcoût imposé à plus six millions de clients.
La commission de régulation de l’énergie (CRE) a donné son feu vert le jeudi 25 mars pour une augmentation du prix du gaz de 9,7 %, proposée mercredi par GDF Suez. Cette hausse est entrée en vigueur au 1er avril. La dernière remontait à août 2008, le gaz avait alors été augmenté de 5,3 %. Concrètement, cela se traduit au 1er avril par une inflation de 0,403 centime d’euro par kilowattheure, hors TVA.
Ainsi 1,5 million de foyers qui n’utilisent le gaz que pour cuisiner voient leur facture annuelle relevée en moyenne de 12 euros par an. Quant aux 1,2 million de ménages consommant cette énergie également pour alimenter leur chauffe-eau, ils doivent débourser 23 euros supplémentaires par an.
Un faible surcoût comparé à celui que payent les six millions d’usagers se servant du gaz pour se chauffer, en plus des deux autres modes d’utilisation : 84 euros en sus sur l’année. Une révision tarifaire qui risque de déplaire à une majorité de consommateurs et fait réagir encore une fois l’association UFC-Que Choisir. Cette dernière avait déjà pointé du doigt le mode de calcul du prix du gaz rendu public fin 2009.
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