vendredi 2 octobre 2009

Votre nez coule ? Peut-être un rhume?

Premier coup de froid et première vague de Creusois anxieux, il y a une dizaine de jours, aux urgences du Centre hospitalier de Guéret. La faute à la star de l'été et de la rentrée, la grippe H1N1, dite « A » comme angoisse. « Nous avons reçu jusqu'à six à sept personnes par jour en consultation, sans compter les très nombreux appels », détaille le docteur Thierry Dumas, chef des urgences.

Depuis quelques jours, le soleil a séché les flaques d'eau et les nez qui coulent et donc vidé la salle d'attente des urgences. Mais l'été indien a une fin et les grands sorciers de l'Institut national de veille sanitaire (INVS) prévoient une attaque des virus de la grippe saisonnière et de sa cousine H1N1 à la fin du mois.

« Cela laisse un peu de temps pour la vaccination », commente Thierry Dumas. Pour les vaccinations, précise-t-il ensuite.
La première, disponible dès maintenant, est celle de la grippe "classique". Cette grippe familière qui tue 2.500 personnes par an en France, principalement des personnes âgées et faibles, sans que cela ne déclenche un plan Marshall du lavage de mains, de la toux dans le coude et de la bise prohibée.

La vaccination est conseillée dès maintenant car un délai de trois semaines est à respecter entre deux injections : se faire vacciner aujourd'hui permet donc d'être prêt pour l'autre vaccin, celui contre la grippe A, fin octobre début novembre, lorsque celui-ci sera disponible.
Concernant ce vaccin grippe A, le docteur Dumas est catégorique : « La tolérance des vaccins est parfaite. Les rumeurs faisant état de la présence de mercure ou d'autres produits dans les adjuvants du vaccin sont infondées. Pour éviter une pandémie avec un tiers de la population touchée, il faut qu'un maximum de personnes soit vacciné ».

Ce vaccin sera administré en deux injections, espacées de trois semaines. Il faut ensuite quinze jours à l'organisme pour produire des anticorps. « La vaccination s'effectuera de façon collective, dans des centres installés dans les communes », explique Thierry Dumas. Elle est n'est pas obligatoire et est proposée à tous.

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