... Le but de tout cela? « Faire la preuve du service médical rendu » par les cures, en comparant l’efficacité du thermalisme à orientation psychosomatique et celle du traitement médicamenteux de référence, la « paroxétine ». L’enjeu était de taille car derrière tout cela, planaient des menaces de déconventionnement des cures thermales, à savoir donc l’arrêt de leur remboursement.
Les résultats sont tombés à la mi-janvier. Et ils ravissent le directeur des thermes de Néris-les-Bains, Philippe Janot, dont l’établissement est « leader en affections psychosomatiques » – 3.287 curistes dans cette indication en 2007 –, grâce à une eau fortement dosée en lithium. « Ils sont très probants ». En résumé, la moyenne d’amélioration de l’état des patients après la cure thermale a été de 50 %, contre 36,6 % après traitement médicamenteux.
la suite dans la montagne (Allier)
