jeudi 7 avril 2016

Un peu de mémoire : le Camp d'Évaux-les-Bains durant la Seconde Guerre mondiale

Famille internée - Camp d'Évaux-les-Bains 

Famille Nicod : Nationalité Français
René Nicod, maire d'Oyonnax, est l'un des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, ce qui lui vaut d'être arrêté et incarcéré jusqu'à la Libération au camp d'internement d'Évaux-les-Bains (Creuse).
Arrivée au lieu d'internement : 07/1940

 
Centre d'études tsiganes (Bibliographie ) L'histoire du sauvetage des enfants juifs en Creuse durant la Seconde Guerre mondiale (Ce département du centre de la France, qui comptait 200 000 habitants en 1940, a accueilli pendant le conflit environ 3 000 Juifs dont 1 000 enfants. ) 
Afficher l'image d'origineChronologie [Ajouter]

12/04/1939 - Décret du 12 avril 1939 sur la création des CTE (Compagnies de Travailleurs Étrangers). 
27/09/1940 - Loi du 27 septembre 1940 sur la création des GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers). 
22/02/1941 - Décret du 22 février 1941 sur les sanctions à appliquer dans les GTE (Groupements des Travailleurs Étrangers). 
05/08/1942 - La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes... 
26/08/1942 - Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27. 
26/08/1942 - Une rafle frappe les Juifs étrangers réfugiés en Creuse. 91 personnes sont arrêtées par la gendarmerie française, dont une quinzaine d'enfants, le plus jeune a deux ans. Internés au camp de Nexon, puis à Drancy, ils sont déportés trois jours après leur arrestation par le convoi n° 26 et assassinés à Auschwitz. Il y aura trois survivants. 
02/11/1945 - Ordonnance du 2 novembre 1945 sur la dissolution des GTE (Groupements de Travailleurs Étrangers). 

La résistance en Corrèze et en Creuse

Afficher l'image d'origineLe mouvement Combat est implanté en Haute-Corrèze. De 1942 à 1943, les résistants traqués par la Gestapo et la police de Vichy doivent se munir de fausses pièces d'identités et des terrains de parachutage sont recherchés. Celui de Thamaly, près d'Ussel, est homologué, et des avions anglais peuvent y atterrir en juin 1942.
Les premiers réfractaires au STO sont placés dans les maquis de Lamazière-Basse et de Chambon, près de Lapleau. Les parachutages effectués à Sornac et Bassignac permettent d'armer les troupes clandestines.

Les camps de l'AS (Haute-Corrèze) mènent plusieurs opérations armées contre l'ennemi parachutages et transports d'armes, sabotage des lignes à haute tension et voies ferrées à Bonaygue, Millevaches, Neuvic...

Dans la région de Tulle, la résistance se développe en 1942.

En octobre 1943, les parachutages sur les terrains du Pouget, de Saint-Martial complètent l'armement des maquis.
Au sud du département, Edmond Michelet prend la direction du mouvement Combat. La Corrèze va compter jusqu'à 71 maquis. Ces maquis ont l'effectif moyen d'une section pouvant atteindre celui d'un bataillon.

Dès juillet 1940, en Corrèze, des communistes français, qui n'acceptent pas la défaite, se regroupe pour résister à l'occupant. En septembre 1940, Georges Guingouin prend le commandement de VOS de la Haute-Corrèze.
De juin 1942 à décembre 1943, les FTP corréziens se distinguent par un nombre impressionnant d'opérations contre l'occupant.

En Creuse, c'est surtout le mouvement Libération qui a le plus d'ampleur.
L'origine du premier groupe FTP en Creuse remonte à octobre 1940 ; des noyaux de groupes se forment à Guéret, Lizières, Saint-Privat, La Souterraine...
D'août à septembre 1942, des pylônes à haute tension sont sabotés à Eguzon et Chatelus. Le premier parachutage a lieu en septembre 1942, sur un terrain de la commune de Maillat .
Les FFI en Creuse sont placées sous l'autorité du général Koenig qui les dirige depuis l'Angleterre






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