mercredi 3 juin 2015

Intercommunalités , un avenir groupé dans la creuse

Lors d’une récente assemblée générale des maires de la Creuse, le préfet Christian Chocquet (sur le départ), avait incité les élus à viser plus haut : « Dans l’espace de la grande région, vous allez vous retrouvez face à des intercommunalités qui ont largement plus de 20.000 habitants. Or il faudra une taille critique pour disposer de ingénierie nécessaire et répondre aux appels à projets. »
L’État pousse à de larges regroupements et l’idée fait son chemin parmi les élus creusois, à gauche comme à droite. Éric Correia, président de l’Agglo de Guéret et tête de liste du Parti socialiste aux Régionales est de ceux-là : « Je ne pense pas qu’il faille attendre la promulgation de la loi NOTRe, nous devons commencer à discuter dès maintenant. Je crois à la notion de bassin de vie et on va voir si on peut travailler dans ce sens-là. Cinq ou six intercommunalités en Creuse, cela correspondrait à ces bassins de vie. »
Les exécutifs des cinq Com-com qui composent ce pays se réunissent cette semaine pour envisager une recomposition intercommunale.
Nicolas Simonnet, président de la Com-com Évaux -Chambon, fait partie des élus ouverts à l’émergence d’une grande intercommunalité à l’est : « C’est cohérent pour peser et apparaître sur les écrans radars de la grande région ». Chénérailles a des affinités anciennes avec Auzances-Bellegarde, mais le regroupement pourrait intéresser aussi Evaux-Chambon et les Quatre-Provinces (Gouzon). Plus surprenant serait le ralliement de la Com-com de Boussac, qui a un bassin de vie assez autonome au nord du pays Combraille en Marche.

billet : La Montagne

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