vendredi 5 septembre 2014

Néris : au bord de la faillite, les commerçants de la station thermale attaquent l'Etat

Par  le 04 septembre 2014

Une douzaine de commerçants et de chefs d'entreprise de la petite ville thermale de Néris-les-Bains (Allier), ont porté plainte contre l'État à la suite de la fermeture provisoire des thermes de la ville pour des raisons sanitaires.
A la suite d'un arrêté de la préfecture de l'Allier, ce centre de cure thermale a fermé ses portes du 11 juillet 2013 au 2 juin 2014, en raison de la découverte par l'Agence régionale de santé (ARS) de bactéries (pseudomonas et légionelles) dans l'eau.
Pour les commerçants de cette ville de 2.700 habitants, qui accueillait avant cette fermeture quelque 8.000 curistes par an, le préjudice financier est considérable : "un grand hôtel est aujourd'hui fermé, des cafés et restaurants sont en liquidation judiciaire, une boulangerie et une charcuterie ont également de grosses difficultés...", énumère le président de l'association "Bien vivre à Néris" et conseiller municipal, d'opposition Patrice Daffy.
Selon lui, une centaine de socioprofessionnels sont aujourd'hui "en grande difficulté", les commerces les plus fragiles ayant déjà fermé", précise ce loueur de meublés nérisien, qui a perdu 60% de chiffre d'affaire l'an passé.
Défendu par l'avocat clermontois Gille-Jean Portejoie, les plaignants réclament plusieurs centaines de milliers d'euros.
"On ne dit pas que l'État a eu raison ou tort de fermer. Ce que l'ont dit c'est que nous sommes des victimes collatérales de cette décision. Nous avons été privés pendant onze mois de notre outil de travail, alors que les travaux ont duré seulement six semaines. On estime avoir droit à des réparations", ajoute M. Daffy.
"Si rien n'est fait, c'est la mort économique de notre ville en fin d'année", prévient encore M. Daffy, qui en appelle au préfet de région et à tous les politiques pour sauver les 300 emplois directs et indirects liés au thermalisme dans cette ville.
Du côté de la mairie de Néris-les-Bains, l'heure est à l'optimisme. "La ville a les capacités pour rebondir. Déjà les choses vont mieux qu'il y a six mois. Les curistes sont revenus, on a ouvert un centre de remise en forme qui marche bien. Il nous faudra 2 à 3 années pour retrouver notre rythme de croisière", estime le maire de Néris-les-Bain, Alain Chapy.
Ces poursuites judiciaires contre l'État seraient, selon lui, "contreproductives" au moment où la commune "tente d'obtenir des aides financières auprès des ministères". "Cela va complètement à l'encontre de ma démarche", souligne encore le maire de Néris-les-Bains.

mercredi 3 septembre 2014

Que risquent les maires qui refusent d’appliquer la réforme des rythmes scolaires ?

Vont-ils être envoyés au piquet ? Des maires pourraient faire obstacle à l'ouverture des écoles de leur commune mercredi 3 septembre pour protester contre l'application de la réforme des rythmes scolaires, au lendemain de la rentrée des classes.
L'ex-ministre de l'Education nationale, Benoît Hamon, avait promis l'"intransigeance totale" vis-à-vis des élus qui s'engageraient dans cette voie. Sa successeur, Najat Vallaud-Belkacem, nommée mardi 27 août, se montre ferme dans plusieurs interviews, dimanche 31 août et lundi 1er septembre. "Si des maires ne font pas respecter la loi, les préfets le feront à leur place", prévient-elle.
Mais les maires peuvent-ils mettre leurs menaces à exécution ? Dans les faits, pas vraiment, car leur rôle est de faire appliquer la loi. Les communes ont la possibilité d'émettre des propositions, de formuler des avis, voire de modifier, à la marge, les horaires d'entrée et de sortie de classe fixés par l'Etat. Mais seul le directeur académique des services de l'Education nationale reste compétent pour l'organisation de la semaine scolaire des écoles primaires.

Des délibérations jugées illégales

Des maires opposés à la réforme ont, toutefois, cherché à contourner cette règle, afin de ne pas appliquer la réforme. Levallois-Perret et Asnières (Hauts-de-Seine), Colmar et sept autres petites communes du Haut-Rhin... En juin, ces municipalités ont pris des délibérations pour maintenir une semaine scolaire sur quatre journées. Mais la justice administrative, saisie par les préfets des départements concernés, a suspendu toutes les délibérations, jugées illégales.
Malgré cela, le 27 août, le maire socialiste de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) espérait encore ne pas appliquer la réforme. A son tour, il est menacé par le préfet d'une saisie du tribunal administratif pour cette décision.
Au final, les maires n'ont pas le choix : ils doivent respecter le décret du 24 janvier 2013, qui modifie les rythmes scolaires, dit "décret Peillon". Ils ont l'obligation d'ouvrir les écoles maternelles et élémentaires neuf demi-journées à partir du 2 septembre. Par conséquent, ceux qui n'ont pas proposé de nouveaux horaires seront dans l'illégalité et s'exposent à des sanctions.

Amendes, prison... ou intervention des CRS

Et la punition risque d'être sévère. Les maires récalcitrants peuvent être condamnés à payer des amendes, voire à des peines de prison. "Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende", stipule le code pénal.
Ils risquent aussi d'être suspendus ou révoqués, d'après le code général des collectivités territoriales, rappelle Valérie Piau, avocate en droit de l'éducation interrogée par 20 Minutes.
Ces élus frondeurs s'exposent aussi à des poursuites pour atteinte à la sécurité des enfants. En effet, les parents peuvent engager un recours pour préjudice à la scolarité de leur enfant, si ces derniers ne peuvent aller à l'école comme prévu. Les maires récalcitrants pourraient alors être condamnés à verser des indemnisations.
Et si un maire décide de tout de même de fermer une école mercredi 3 septembre, la préfecture peut aller jusqu'à demander l'ouverture avec le concours de la force publique. Dans ce cas, les CRS pourraient intervenir.

Concours de pétanque en triplettes à EVAUX LES BAINS le 06 septembre 2014

Concours de pétanque en triplettes à EVAUX LES BAINS 2014

mardi 2 septembre 2014

Gym Evahona, le sport continue

 L'association Gym evahona a tenu son assemblée générale à la Maison des jeunes, en présence de Nicolas Simonnet, président de la Communauté de communes Evaux-Chambon, Bruno Papineau, maire d'Évaux, et Gérard Steiner, conseiller municipal chargé de la commission des sports.
Les bilans moral, d'activités et financier de l'année 2013-2014 ont été adoptés à l'unanimité. Le bureau n'a subi aucun remaniement.
Reprise
des cours
le 8 septembre
La fermeture de la piscine, annoncée pour le 31 août, met en difficulté l'association, qui doit réduire de manière drastique ses propositions d'activités pour 2014-2015.
La reprise des cours se fera le 8 septembre. Ils seront tous dispensés à Évaux. Les prévisions : lundi, de 15 h 30 à 16 h 30, gymnastique d'entretien ; de 17 h 45 à 20 h 45, yoga. Mardi, de 18 h 30 à 19 h 30, renforcement musculaire. Mercredi, de 9 h 30 à 10 h 30, renforcement musculaire ; de 10 h 30 à 11 h 30, pilates. Jeudi, de 19 h 15 à 20 h 15, step ou body-pump ou circuit training.
Le montant de l'adhésion, permettant de participer à tous les cours, est fixé à 130 , pour l'année.
Les inscriptions auront lieu en septembre, auprès de chaque animatrice.
Liliane Guiard, secrétaire, Sylvie Saintigny, trésorière et Stéphanie Saintigny, trésorière adjointe, demeurent toutes les trois dans leurs fonctions. Les deux coprésidentes travaillent déjà aux projets pour l'année 2012-2013.
Les activités
se poursuivent

Gym Evahona compte plus de 230 adhérents et 8 animateurs diplômés et salariés. Le planning de l'association propose une quinzaine d'heures de cours hebdomadaires, sur quatre sites de pratique différents (la piscine, le dojo, la Maison des jeunes à Evaux, ainsi que la salle polyvalente de St Julien-la-Genête).

Une journée en famille avec AGIR à Auzances



Rentrée scolaire 2014, les rythmes scolaires à Evaux les bains

La réforme des rythmes scolaires, généralisée cette année à toutes les écoles publiques, est considérée comme "une mauvaise chose" par 60% des Français, mais la loi c'est la loi le précise la toute nouvelle ministre  Najat Vallaud-Belkacem. 

Alors que de très nombreuses tentions se profilent en France à  Evaux les bains, tout est "en place et gratuit", afin de respecter la législature nous confit Delphine Bouamrane, la directrice de l'association AGIR située à la maison des jeunes 5 rue Léo Lagrange à Evaux les bains.
 Demain matin, mercredi, les écoliers de l'école publique se rendront à l'école contrairement à l'école Jeanne d'Arc qui n'appliquera pas cette réforme. C'est une loi a deux vitesses qui à été politiquement voté, confit un parent d'élève qui se dirigait en direction de l'école privée avec l'intention de changer son enfant d'école.
Cette réforme aurait déjà eu un impact certain sur le changement d'école de quelques enfants, il ne faudrait pas que cette "loi" divise l'entente très cordiale des ces deux écoles.


Madame Delphine Bouamrane
Directrice de l'association Agir à Evaux les bains
Après une année de transition qui a permit de prendre quelques repères nous confit la directrice,  l'association Agir et les petits filous accueilleront les écoliers deux après midi par semaine. Nous sommes chargé de faire la coordination administrative du dispositif périscolaire et nous faisons intervenir deux animateurs en collaboration avec l'accueil des Petits filous (2 animateurs) poursuit'elle en précisant que toutes les demandes administratives relatives à ces rythmes scolaires sont à la disposition des parents à l'association à Evaux les bains.
Nous ne pouvons pas faire de miracles, nous ne disposons que d'une heure par semaine pour préparer ces animations, c'est avec ce temps record que nous devons réaliser des activités de qualité et surtout qu'ils ne coûtent pas cher. Il est à savoir que la formule actuelle coûte actuellement près de 18 000€ à la ville d'Evaux les bains.


L'association AGIR, une équipe de 7 salariés permanents.
Delphine Bouamrane directrice, Florence Rollin, coordonatrice activité périscolaire
 et JustineVincent animatrice périscolaire.




lundi 1 septembre 2014

Evaux les bains, une longue histoire d'eaux

 Epoque gallo-romaine 

Evaux doit son nom à la divinité gauloise « Ivaos ». Un établissement thermal assez important est
construit en 40 avant notre ère, à l’emplacement des thermes actuels. Il était alimenté par une
quarantaine de sources. Ce quadrilatère de cinquante mètres de côté comportait une cour centrale, 4
piscines rectangulaires, une piscine circulaire et des baignoires. Son décor se composait de placages de
porphyre, marbre et serpentine sur les murs, de mosaïques sur les voûtes. Au IIIe siècle, un incendie
provoque de graves dégâts sur l’établissement. Un éboulement de la falaise Est recouvre ensuite la
moitié du site.
Les vestiges gallo-romains ne seront signalés qu’en 1806 par Baraillon. Une piscine romaine est
découverte en 1833 à l’occasion des travaux de nivellement du terrain destiné à accueillir le futur
établissement thermal. Plusieurs campagnes de fouilles sont menées vers 1838-1847, à l’occasion de la
construction des nouveaux thermes. Des vestiges sont exhumés, mais la restauration des constructions
découvertes est négligée. Une grande partie des thermes romains est détruite. De nouvelles fouilles
sont conduites lors de la démolition des Bains Desglaudes en 1852, puis des Bains d’en Haut en 1858.
Deux vestiges romains sont laissés au jour. Une petite partie du mur de la galerie couverte reliant les
thermes au forum est visible le long de l’avenue thermale. Une piscine circulaire, située au sud des
thermes, est alimentée en eau thermale afin de cultiver une algue ayant la propriété de cicatriser la
peau.

XVIIIe siècle - Des bassins aménagés dans des caves 

La station thermale semble être tombée dans l’oubli durant plusieurs siècles. En 1518, le chanoine
Pierre Foulchery de Saint-Etienne de Limoges évoque la présence de bains d’eau chaude qui « sortait
de terre comme si elle avait passé par le feu. » En 1698, l’intendant Le Vayer atteste qu’il n’existe
aucun édifice public. Les seuls bassins sont formés par les rochers qui l’environnent.
Les terrains où coulent les sources appartiennent alors aux chanoines de l’ordre des « Augustins ». Les
religieux aménagent dans des caves quelques bassins destinés à soigner les indigents. A aucun
moment, ils n’envisagent d’investir dans une construction plus coûteuse.
Quelques établissements de bains très modestes sont alors construits par des particuliers. Ils sont
constitués de bassins aménagés dans des caves de maisons. Des ventes multiples et des occupations
illicites permettent à trois d’entre eux de devenir propriétaires des lieux. Avant la Révolution, le
« Village des Bains » comporte les « Bains d’en haut », alimentés par le puits César, et les « Bains
d’en Bas », utilisant le grand bassin. En 1769, un troisième établissement est créé par Desglaudes qui
détourne une partie des eaux alimentant le grand bassin.

XIXe siècle - Création d’une station thermale

Ainsi que l’atteste Joseph Jouilleton en 1815, les eaux thermales semblent attirer quelques
« étrangers » dès le début du XIXe siècle.
La station prend son essor en 1831, lors de la constitution de la première société d’exploitation des
eaux, composée d’Evahoniens, bourgeois, propriétaires, rentiers et commerçants. Le nouvel
établissement est construit à l’emplacement des Bains d’en Bas (1838 à 1847). Il est désormais le seul
à fonctionner. Les bains Desglaudes sont détruits en 1852, les Bains d’en Haut en 1858.
En 1854, d’importants changements politiques entraînent la dissolution de la première société de
bains. L’établissement thermal est racheté en 1861 par Nicolas Picaud.

en savoir plus : Cliquer

Réhabilitation et extension de la piscine intercommunale d'evaux-les-bains





La réhabilitation et extension de la piscine intercommunale d'evaux-les-bains est commencée depuis ce dimanche 31 aout pour une durée de dix mois. La réouverture est prévue l'été prochain.

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balade au pays des vertus à Evaux les bains