Cette personne suspecte, «que personne ne connaît» et qui a été repérée parmi celles qui circulaient cette nuit dans l'établissement était activement recherchée.
Selon
le ministère de la Justice, «la suspecte est âgée d’environ 25-30 ans, de taille moyenne, de type méditerranéen ou maghrébin, cheveux-mi-longs châtain foncé, ayant un grain de beauté apparent ou une tâche sur la joue droite». «Cette femme, qui était seule apparemment, avait été vue dans l'hôpital durant la soirée et avait un comportement suspect», selon les témoignages recueillis par les enquêteurs, a précisé le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest.
En conférence de presse, le magistrat a précisé qu'un témoin avait vu sortir une femme vers 23 heures, «probablement avec une couverture qui pourrait dissimuler l'enfant». Des patientes d'une autre maternité ont également déclaré à la
justice qu'une femme leur avait proposé ses services pour garder l'enfant pendant la nuit, rapporte le procureur. La bande vidéo d'une caméra surveillance confirmerait ce témoignage.
«Retrouver mon fils, c'est tout»
Les parents du nourrisson enlevés sont Algériens - son père, Saïd, est né en 1947 et sa mère en 1984 - et ils habitent le centre de Marseille. Déjà parents de deux enfants de 6 et 8 ans, ils avaient perdu un enfant à l'accouchement en 2009, selon une source proche de l'
enquête. «J'ai appelé ma femme vers 22 heures-22h15. Elle venait de s'endormir. A 1 heure, elle m'a rappelé pour me dire que le bébé avait disparu», raconte à la presse le père, Saïd, ajoutant: «Ce que je veux, c'est retrouver mon fils c'est tout».
«Ma mère s'est endormie. Une infirmière ou une sage-femme est venue la réveiller en lui demandant où était son bébé, elle ne savait pas. C'est choquant dans un hôpital privé. Je ne sais pas. C'est inadmissible», a réagi une demi-soeur du bébé, Medda Houarda, devant les journalistes.
Le bébé aurait été enlevé alors que sa mère dormaitLe bébé, un garçon prénommé Zacharia, né vendredi à 15h30, «semble avoir été enlevé avec une couverture rose de la maternité», selon le procureur, soulignant que le très jeune âge de l'enfant empêchait d'avoir des éléments plus précis de signalement.
C'est le personnel qui a constaté vers minuit l'absence du bébé. Selon une porte-parole de l'hôpital, le petit garçon, dont on connaît pas encore l'âge exact, se trouvait dans une chambre de la maternité avec sa mère, qui dormait. Une sage-femme, qui est entrée vers minuit dans cette chambre à deux lits pour y installer une deuxième maman, a alors constaté que le bébé ne se trouvait plus dans son berceau. Le nourrisson aurait donc disparu entre 22 heures, heure à laquelle la maman s'est endormie, et minuit.
La procédure «alerte-enlèvement» doit être lancée rapidement
Le couple a été entendu par la police, qui procédait mardi tôt dans la matinée aux premières constatations, et qui recueillait des témoignages, à l'hôpital, situé dans le centre-ville (8e arrondissement), mais aussi à l'
hôtel de police. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
La
procédure «alerte-enlèvement» doit être lancée rapidement. L'Hôpital Saint-Joseph, un établissement privé, est l'un des plus importants de la région. Selon son site internet, citant des chiffres datant de 2011, l'hôpital, le premier «privé à but non lucratif en France par son activité», emploie plus de 2 300 personnes et 300 médecins. C'est la première maternité de la région Provence-Alpes Côte d'Azur (Paca), avec 11 naissances par jour et plus de 4000 par an.
Cet été, le 8 août,
un garçon âgé de 3 jours avait été enlevé à la clinique de la Roseraie, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Il avait été retrouvé dans la soirée et sa ravisseuse interpellée.
Le cas. Cette année, Luc rentre en première ES (économique et sociale). Son professeur de mathématiques demande d’acheter une calculatrice Casio graphe 35+. Sa sœur avait suivi un cursus scientifique dans un autre lycée et propose de lui donner sa TI 83 (Texas Instrument). Son enseignant refuse qu’il l’utilise. Luc est-il obligé d’acheter la marque demandée par l’enseignant ? 
A l'initiative de l'association "EVAUXDANCES", les festivités avaient débuté début juin avec une série d'animation
De la simplicité, de la cordialité, un bon DJ et la douceur de la météo, tous les ingrédients pour une réussite de cette dernière animation des mardis de l'été. En cloturant la soirée, les dirigeantes du rallye nous certifie réitérer l'an prochain de juin à fin aout. Quel plaisir de regarder tous ces gens qui pour la plupart ne se connaissait pas confit arlette, de les regarder chanter et danser sans distinction et avec respect. Une belle leçon pour certain poursuit'elle en souriant. Alors rendez vous l'été prochain pour encore des soirées de fête et d'amitié.
Une femme a été placée en garde à vue après l'enlèvement d'un bébé dans une maternité de Marseille. L'enfant a été «a priori retrouvé» mais doit encore être présenté à sa mère.
