samedi 24 décembre 2011

A quel age devrait'on annuler le permis de conduire ?

Essonne : une octogénaire roule à contresens sur la RN 104

ARCHIVES.Les automobilistes qui roulaient ce soir-là sur la RN 104 en direction d'Evry n'en ont pas crus leurs yeux. Jeudi vers 22 heures, une femme de 83 ans a réussi à parcourir une dizaine de kilomètres sur cette artère de 2X2 voies très fréquentée avant d'être stoppée par les policiers à la hauteur de Linas (Essonne). Non sans en avoir provoqué de multiples accidents auprès des autres véhicules qui ont tenté de l'éviter.

Il a encore fallu que les forces de l'ordre soient très persuasive pour que l'octogénaire obtempère. Elles se sont portées une première fois à sa hauteur mais la conductrice a poursuivi sa course avec son mari de 90 ans à ses côtés.

Au moment du contrôle des papiers, les policiers de la CRS autoroutière d'Ile-de- se sont rendus compte le permis de conduire de l'octogénaire lui avait été retiré en septembre dernier d'après la préfecture de police de qui révèle l'affaire. Toujours d'après la même source, elle avait commis ces derniers temps de multiples infractions à la vitesse.

mercredi 21 décembre 2011

La voiture de Frédéric Lefebvre percutée par la police en Creuse

Sans gravité, l'accident s'est produit lors de la visite du secrétaire d'Etat dans le département hier.
En marge de sa visite en Creuse, lundi, pour rencontrer les PME locales, Frédéric Lefebvre s'est retrouvé au milieu d'un accident impliquant gendarmes et policiers.
    
    
   Sa voiture a tout simplement été percutée par un véhicule du commissariat de Guéret, après la chute d'un des deux motards de la gendarmerie escortant le cortège. L'accident, sans gravité, s'est produit vers 13 h 30. La voiture du préfet, dans laquelle se trouvait le secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat et aux PME, a freiné brutalement. Mais pas celle du directeur départemental de la sécurité publique, conduite par un membre du Service départemental de l'information générale (Sdig, les anciens renseignements généraux).
La voiture préfectorale a été percutée par l'arrière. Les dégâts sur les deux véhicules sont " minimes ", selon la préfecture, et le motard n'a pas blessé. Le secrétaire d'Etat, quant à lui, s'est abstenu de toute réaction.
Ironie de l'histoire, le policier impliqué dans l'accident était, ce jour-là, " chargé de la sécurité des personnalités, donc de Frédéric Lefebvre ", raconte un policier.

Suppression de postes d'enseignants des écoles primaires et maternelles du département de la Creuse

10 ème législature

Question écrite n° 19981 de M. Michel Moreigne (Creuse - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 16/01/1997 - page 101

M. Michel Moreigne attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude suscitée par la perspective de la suppression de neuf postes d'enseignants des écoles primaires et maternelles dans le département de la Creuse à la rentrée 1997. Le maintien des petites écoles et des regroupements pédagogiques en milieu rural paraît menacé. Selon les élus et la population du département, de telles suppressions de postes, si elles devaient se confirmer, seraient en contradiction profonde avec les objectifs d'aménagement du territoire et de revitalisation rurale affichés par la puissance publique. Ainsi, il lui demande s'il lui est possible de préciser les intentions et les engagements de l'Etat à ce sujet.


Réponse du ministère : Éducation

publiée dans le JO Sénat du 20/02/1997 - page 540

Réponse. - La rentrée scolaire 1997 dans les écoles est marquée par la poursuite de la baisse des effectifs : moins 57 000 élèves dans les classes en 1997 après moins 46 000, moins 21 000 et moins 8 000 pour les trois rentrées précédentes. En quatre ans, les écoles accueillent 132 000 élèves de moins. Rapportée au nombre des élèves dans les écoles publiques, la baisse des effectifs est de l'ordre de 1 % en un an. Or, si les effectifs diminuent au niveau national, ils continuent de croître dans 12 départements où il faudra accueillir 5 000 élèves supplémentaires. Cette situation contrastée rend indispensable le rééquilibrage des moyens entre départements. Les départements qui perdent des élèves ou bénéficient d'une excellente dotation doivent donner des postes d'instituteurs à ceux qui gagnent des élèves. C'est dans ce contexte qu'il a été décidé de retirer de la dotation départementale de la Creuse 9 postes d'enseignant du premier degré, compte tenu de la baisse des effectifs enregistrée dans ce département : moins 135 élèves à la rentrée 1996 et moins 226 élèves prévus en 1997. Les conditions de scolarisation resteront cependant favorables. Elles se traduisent actuellement par un taux d'encadrement global de 6,70 postes pour 100 élèves, supérieur au taux d'encadrement de référence retenu pour les départements comparables par la structure du réseau des écoles (5,50). Le taux d'encadrement doit d'ailleurs s'améliorer encore en 1997. Le département de la Creuse disposera donc de suffisamment de moyens pour conduire une politique éducative de qualité, en maintenant, notamment, du mieux possible, le réseau des classes rurales. Le souci déterminant, dans les orientations prises pour la préparation du projet de budget de 1997 pour l'enseignement primaire est de permettre la poursuite des grandes orientations nationales déjà définies pour la présente rentrée : accueillir les élèves supplémentaires dans les départements qui enregistrent des hausses d'effectifs. D'une façon générale, la priorité absolue est donnée à l'implantation des emplois dans les classes, devant les élèves. Il s'agit d'ouvrir des classes nouvelles chaque fois que cela est nécessaire et de fermer le moins de classes possible ; poursuivre l'action entreprise dans les quartiers difficiles, en relation avec la politique de la ville. Les effectifs moyens des écoles maternelles situées en zone d'éducation prioritaire vont baisser, pour atteindre progressivement 25. Cet effectif moyen était de 30, il est abaissé à 26 cette année et atteindra 25 en 1997 ; maintenir le réseau public d'éducation en milieu rural. Le " moratoire " a été appliqué strictement durant les années scolaires précédentes. Aucune dernière classe d'une commune n'a été fermée contre l'avis du maire. Cette politique se poursuit en 1996, et sera reconduite en 1997.

Enseignants : la répartition des suppressions de postes

Le projet de répartition par académie des suppressions de postes dans l'éducation nationale a été rendu public vendredi, à quelques jours des vacances de Noël, comme les années précédentes. Sans surprise, ce sont les plus grosses académies qui payent le plus lourd tribut en nombre mais pas forcément en proportion, notamment pour des raisons démographiques ou des effets de seuil. Versailles perd ainsi 260 postes de professeurs dans le secondaire, ce qui représente 0,89% d'enseignants en moins contre 131 suppressions de postes à Limoges, soit 3,93% de postes en moins. Seule l'académie de Guyane hérite de 50 postes supplémentaires.

dimanche 18 décembre 2011

Vaclav Havel est mort à l'âge de 75 ans.

Dramaturge célèbre dans les années 1960 avec des pièces liant le théâtre de l'absurde à la veine kafkaïenne, Vaclav Havel avait passé cinq ans dans les prisons avant 1989. Après la chute du communisme au terme de la «Révolution de velours» de 1989, il avait été élu à la magistrature suprême. Une pneumonie mal soignée en prison, au début des années 1980, et un cancer du poumon étaient à l'origine de ses problèmes de santé.

Sa maison de campagne située près de Trutnov, à 150 km au nord-est de Prague, lui servait de refuge depuis plusieurs dizaines d'années. Sous le communisme, il y recevait ses amis dissidents et y organisait avec sa première épouse Olga, décédée en 1996, des concerts et spectacles d'artistes non-conformistes.