samedi 27 août 2011

Affaire DSK : le plaignant de Sarcelles témoigne

Affaire DSK : le plaignant de Sarcelles témoigne

André M’Bissa, le père de Marie-Victorine, qui aurait entretenu une liaison avec DSK, raconte sa version sur l’affaire de subornation de témoin.

Propros recueillis par Aurélie Foulon et Laurence Allezy | Publié le 27.08.2011, 07h00
Sarcelles (Val-D’OISE), JEUDI.  André M’Bissa est entendu dans l’affaire de subornation de témoin.

Sarcelles (Val-D’OISE), JEUDI. André M’Bissa est entendu dans l’affaire de subornation de témoin. | (LP/OLIVIER CORSAN.)

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A l’époque où il était maire de Sarcelles, Dominique Strauss-Kahn aurait eu une liaison avec la jolie Marie-Victorine. Une relation qui se serait soldée par une tentative de suicide de la jeune femme lors de la rupture. Treize ans plus tard, son père — qui a quitté le PS pour rejoindre l’opposition — affirme avoir été approché par un adjoint au maire de Sarcelles « pour faire taire sa fille ».
Les avocats de Nafissatou Diallo ont déposé une plainte pour subornation de témoin. A la terrasse d’un café de Sarcelles, André M’Bissa, 68 ans, nous livre sa version. Il a été entendu hier dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Pontoise et confiée à la PJ de Versailles

Par qui et comment avez-vous été approché ?
ANDRÉ M’BISSA.
Par Youri Mazou-Sacko, un adjoint au maire (PS) et conseiller général. Il a l’âge de mes enfants, c’est comme ça que je le connais. Il m’a d’abord téléphoné deux fois. La troisième, je lui ai répondu. Il voulait venir me voir. Je lui ai donné mon adresse, chez un ami qui m’héberge à Sarcelles. C’était le 9 août, vers 13 ou 14 heures. Il s’est garé en bas et m’a dit : «Tonton, monte, choisis un endroit où aller». J’ai compris que c’était important. Je lui ai laissé le choix, il nous a conduits au complexe Nelson-Mandela.

Que vous a-t-il dit alors ?
Il était envoyé pour que je parle à ma fille. Quand j’ai voulu savoir par qui, il a dit par ses patrons. Jusque-là, il tournait autour du sujet, il voulait que ça vienne de moi. Il m’a demandé le téléphone de ma fille sans m’expliquer pourquoi, alors j’ai dit non. C’était pas clair. Ma fille est une grande personne, elle est juriste internationale aux Etats-Unis. Je voulais avoir l’accord de toute la famille.

Vous en êtes restés là ?
Non, on a pris rendez-vous pour le 10 août mais on a reporté au 11 parce que je n’avais pas eu toute la famille. Il est venu me chercher, nous sommes retournés à Nelson-Mandela. J’ai redemandé à Youri ce qu’il voulait exactement. Puis il m’a dit : « Tonton, je suis envoyé pour que tu donnes le téléphone de ta fille parce qu’elle parle trop à la télévision, dans les journaux. » Moi, je n’ai pas la télévision : j’ai perdu ma maison et la mairie n’a jamais accédé à mes demandes de logement. J’ai encore demandé pourquoi ses patrons ne venaient pas me voir eux-mêmes. Je lui ai dit : « Ils t’ont choisi pour me parler parce que tu es africain comme moi. Mais tes chefs t’envoient à l’abattoir. »

A-t-il nommé ses chefs ?
Non, jamais. Mais moi, j’ai ouvert mon sac et sorti une lettre que j’avais envoyée à Pupponi (NDLR : député-maire PS de Sarcelles) en mai au sujet de ma demande de logement. Chaque année je la renouvelle, mais on n’a jamais cherché à savoir ce que j’étais devenu. Quand il l’a lue, je lui ai dit : « Tu as compris? » Il a acquiescé. Et puis il a dit : « Qu’est-ce que tu veux pour faire taire ta fille? L’argent? Le travail ou quoi? » Là, j’ai pensé à l’histoire de Didier Schuller à Clichy, quand il a piégé Maréchal, qu’il a dénoncé après lui avoir proposé un million d’euros (NDLR : pour corrompre son gendre, le juge Halphen, qui enquêtait sur les finances du RPR). J’ai voulu faire la même chose. Je lui ai dit : « Si vous voulez négocier, mettez 5 millions. » Il a dit : « Tonton, je suis une courroie de transmission, je vais voir mes chefs. »

Vous avez eu des nouvelles rapidement ?
J’ai rappelé que, l’audience à New York étant fixée au 23 août, ils avaient jusqu’au 20 pour me donner une réponse. Je n’ai jamais eu de nouvelles.

Votre fille était-elle au courant de ces échanges ?
Je lui ai raconté. Elle ne m’a pas donné son accord et d’ailleurs je ne lui ai pas demandé. Depuis 1998, on n’avait jamais reparlé de cette affaire. En treize ans, on n’a pas embêté ces gens-là. Si j’avais voulu de l’argent, je l’aurais fait à l’époque.
Le Parisien

mercredi 24 août 2011

le commerce en creuse et son bon voisinage !

 Billet La Montagne

Depuis la mi-juillet, la terrasse du bar - restaurant - crêperie du Moutier-d'Ahun génère un conflit entre la gérante et la municipalité. Une querelle servie en terrasse...
Sylvie J. a installé, en 2008 et au grand plaisir des habitants et du conseil municipal du Moutier- d’Ahun, un bar/restaurant/crêperie 20 rue Simon Bauer. Et dès l’été 2008, la mairie consent à accorder la place de la fontaine à la gérante pour qu’elle puisse en faire une terrasse estivale.

Une installation en 2008
« Nous avons aidé cette installation du mieux que possible, explique le maire, Jean-Claude Trunde. Nous avons donc cédé gratuitement la place de la fontaine en ayant conscience que cela générerait des nuisances, notamment à cause du bruit, du stationnement et de la circulation. Mais tout le monde le tolérait ».
Mais tout s’est accéléré il y a environ 6 mois. La voisine la plus proche, dont l’habitation jouxte la terrasse, déjà ennuyée par le bruit provenant du commerce perd patience. S’ensuivent alors de nombreuses tentatives de réconciliations entre les différents protagonistes. Les choses ne se réglant pas, la mairie organise une réunion le 11 juillet 2011, afin de trouver un compromis qui conviendrait à tous.
Et le voici : la gérante devra se défaire d’une partie de la terrasse (celle qui donne directement sur la petite cour de la voisine). Mais cette même terrasse pourra être étendue de l’autre côté, le long du trottoir et vers la fontaine.
Une décision contestée dès le 13 juillet par la commerçante qui décide, dans un premier temps, de fermer la terrasse et de faire circuler une pétition contre la décision prise le 11 juillet et qui compte aujourd’hui près de 1.000 signatures. (...)

Retro Juillet 2011, le festival Rock et motos à Evaux les bains


Le festival bandas Flor à Evaux les bains

DSK : une enquête pour subornation de témoin ouverte à Pontoise

DSK : une enquête pour subornation de témoin ouverte à Pontoise

Publié le 24.08.2011, 08h56
Dominique Strauss-Kahn est ressorti libre mardi d'une audience décisive, au cours de laquelle le juge Obus a accepté d'abandonner les charges retenues contre lui.

Dominique Strauss-Kahn est ressorti libre mardi d'une audience décisive, au cours de laquelle le juge Obus a accepté d'abandonner les charges retenues contre lui.
| Mario Tama/Getty Images/AFP

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Les poursuites pénales étant abandonnées, DSK est désormais libre de quitter les États-Unis. Ne lui reste plus qu'à récupérer son passeport.
Ce sera chose faite ce mercredi. Après avoir réglé encore «quelques petites choses» outre-Atlantique, l'ancien favori des primaires socialistes rentrera en France. Là, il s'expliquera «plus longuement», a-t-il promis mardi, alors qu'il s'exprimait en public pour la première fois depuis presque quatre mois

Il n'en a cependant pas complètement fini avec la justice américaine : les avocats de Nafissatou Diallo ont lancé début août une procédure civile devant un tribunal du Bronx pour obtenir des dommages et intérêts. Des procédures l'attendent également en France, où une enquête préliminaire a été ouverte le 8 juillet suite à la plainte déposée par la jeune romancière Tristane Banon, qui affirme avoir été agressée sexuellement en 2003 par DSK. Autre plainte, celle déposée à Pontoise (Val-d'Oise) par Thibault de Montbrial, le représentant en France de Nafissatou Diallo, pour tentative de subornation de témoin contre un adjoint au maire de Sarcelles.

Vivez minute par minute les principaux événements de cette journée :

15h15. DSK a «payé le prix fort une absence passagère de jugement». Après avoir expliqué au Parisien qu'il ne conseillerait pas à DSk de raconter en détail ce qui s'est passé dans la chambre du Sofitel entre lui et Nafissatou Diallo, Benjamin Brafman, son avocat, précise sa pensée dans une interview à NBC. DSK a selon lui «payé au prix fort une absence passagère de jugement qui n'avait rien de criminel». «Je pense qu'il ne faut pas émettre de jugement moral sur les gens», a-t-il poursuivi, avant de conclure : «Si on fait quelque chose de déplacé, on n'est pas pour autant poursuivi en justice».

mardi 23 août 2011

Petits chats recherche famille


Vous recherchez un compagnon, trois mignons petits chats recherche famille.

Dispo à partir du 15 septembre sur Evaux.

pour info et visite : à partir de 4 septembre : 06.09.04.21.79

Les rebelles auraient pris le QG de Kadhafi à Tripoli

Suite à «l'opération Sirène», lancée trois jours auparavant, les rebelles libyens semblent sur le point de gagner la bataille de Tripoli. Ils auraient pris le QG de Kadhafi enfin d'après-midi, selon l'AFP. On ignore toujours si le colonel libyen s'y trouve encore.

Les poursuites contre DSK officiellement abandonnées

La fin du feuilleton judiciaire ? Une audience est prévue ce mardi au tribunal de New York à 17h30 (heure française), dont Dominique Strauss-Kahn devrait ressortir libre. Lundi, le procureur Cyrus Vance Jr a finalement demandé l’abandon des poursuites, qu’il avait lui-même engagées contre l’ancien patron du FMI

Il a fait part de sa décision à Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui accuse DSK d'agressions sexuelles.

Dans un document de 25 pages adressé au juge, les services du procureur ont expliqué que Nafissatou Diallo, 32 ans, qui accuse DSK d'avoir tenté de la violer dans une suite du Sofitel le 14 mai, avait menti de manière répétée aux enquêteurs. Ils ont ajouté que les éléments matériels prouvaient qu'elle avait eu «une relation sexuelle hâtive» avec l'ancien patron du FMI, mais qu'il n'était pas possible de certifier qu'elle lui avait été imposée.

Si le juge Michael Obus se prononce aujourd’hui pour un abandon des poursuites, Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, sera libre de rentrer immédiatement en France. Le socialiste est sous le coup de sept chefs d'accusation, dont tentative de viol, agression sexuelle et séquestration. Le volet pénal de l'affaire devrait donc toucher à sa fin. La procédure au civil, elle, reste néanmoins d'actualité.

le parisien

lundi 22 août 2011

Affaire DSK : le procureur demande l'abandon des poursuites

Affaire DSK : le procureur demande l'abandon des poursuites

Dans une extraordinaire volte-face, le procureur Cyrus Vance Jr, à l'origine de la très médiatique arrestation de DSK le 14 mai dernier, a finalement décidé d'abandonner les poursuites qu'il avait lui même engagées contre l'ancien patron du FMI. Il a fait part de sa décision lundi à Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui accusait Dominique Strauss-Kahn d'agressions sexuelles depuis plus de trois mois.

Les avocats de DSK refusent de crier DSK pourrait être totalement blanchi mardiUn DSK blanchi pourrait perturber le PSUn des avocats américains de Nafissatou à Paris mardiPour la mère de Tristane Banon, DSK reste «présumé coupable»

Une audience est prévue mardi au tribunal, et si, ce qui est très vraisemblable, le juge accepte la demande du procureur, Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, sous le coup de sept chefs d'accusation, dont tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, sera libre de rentrer immédiatement en France. Les nombreux mensonges proférés par la plaignante devant les enquêteurs ont eu raison de sa crédibilité. Le volet pénal de l'affaire devrait donc toucher à sa fin. La procédure au civil, elle, est toujours d'actualité.