mardi 8 février 2011

La campagne des cantonales peine à s'enclencher en creuse

Quarante jours nous séparent du premier tour des cantonales le 20 mars prochain, et force est de constater que la campagne peine à démarrer.


Pas ou peu d'affiches électorales sur les murs, très peu de réunions publiques, des candidats introuvables, il est bien difficile de s'imaginer, à moins de huit semaines du premier tour de scrutin, que la Creuse est en campagne des cantonales.

De fait, plusieurs raisons peuvent expliquer ce démarrage poussif des hostilités. La première, et sans doute la plus importante, c'est que ces cantonales ne présentent a priori guère d'enjeu : le 27 mars, au soir du second tour, le Conseil général de la Creuse devrait conserver sa majorité de gauche face à une droite locale fébrile cherchant par tous les moyens à se différencier d'une UMP empêtrée dans des difficultés en tous genres au plan national.

Autre explication, les difficultés que semblent rencontrer les partis politiques à trouver des candidats. Un phénomène qui n'épargne pas la droite creusoise incapable d'en trouver un sur le canton de Guéret Sud-Est et sur celui de Gentioux qu'elle a pourtant détenu il n'y a pas si longtemps que ça.

Mais ce sont les écologistes d'Europe-Écologie-Les Verts qui visiblement peinent le plus : ils n'ont pour l'heure que deux candidats déclarés alors qu'ils affichent depuis longtemps leur volonté d'en présenter sur tous les cantons.

Du côté du Front national, on a moins d'ambition mais pour l'instant également pas l'ombre d'un candidat malgré les efforts des amis de Marine Le Pen d'en recruter via Internet.

Parfois, les mouvements politiques ont bien annoncé des candidatures mais sans les remplaçant(e)s exigé(e)s par la loi au nom de la parité. Difficile dans ces cas-là, il est vrai, d'entrer en campagne. En attendant, les mouvements politiques creusois ne donnent pas, dans leur ensemble, une leçon de parité : sur les 39 candidats déclarés sur les 13 cantons renouvelables, on ne compte que six candidates !

Au total, ce lent démarrage des hostilités sur le terrain ne milite pas pour une mobilisation importante des électeurs les 20 et 27 mars prochains. Rappelons que la participation globale en Creuse avait frôlé les 70 % lors du précédent scrutin sur les mêmes cantons en 2004.

En attendant, malgré une campagne encore en stand-by, on peut d'ores et déjà relever quelques situations originales dans quelques cantons.

Sur Guéret Sud-Est, l'absence d'un candidat de droite va indéniablement profiter au candidat du MoDem Éric Daubechies mais pourrait également gonfler le score d'un candidat FN... s'il y en a un, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent. Sur ce canton, la question est de savoir si Guy Avizou (PS) rééditera son exploit d'être élu au premier tour comme en 2004 face à sept candidats.

Sur Ahun, Jean-Claude Trunde (PS) rééditera-t-il lui aussi son score de 2004 qui avait obligé Jean Auclair à un second tour ? La réponse à cette question tiendra à la capacité du député-maire de Cressat de mobiliser l'électorat de droite.

Sur Le Grand-Bourg, on pourrait assister à un duel des Fursac entre Thierry Dufour, maire de Saint-Pierre, candidat de Creuse Terre de gauche, et Michel Monnet, maire de Saint-Etienne, candidat divers droite sans étiquette.

Enfin, sur Saint-Sulpice-les-Champs, qui, du candidat socialiste Jean-Hubert Filleyssant appelé à la rescousse après le coup de sang de Michel Conchon, ou de Patrick Aubert, le divers gauche se réclamant de l'héritage Delprato, conservera le canton à la gauche?

La Montagne

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Jumelles disparues : la mère a reçu par courrier l'argent retiré par le père

La mère des jumelles suisses de six ans qui ont disparu depuis plus d'une semaine a reçu par la poste l'argent retiré par le père des fillettes à Marseille, avant qu'il se suicide en Italie. | (DR.)
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Une découverte qui laisse présager du pire. La mère des jumelles suisses de six ans qui ont disparu depuis plus d'une semaine a reçu par la poste l'argent retiré par le père des fillettes à Marseille, avant qu'il se suicide en Italie, a indiqué mardi le frère de celle-ci Valerio Lucidi.

«Il y a quelques nouvelles ce matin. On a reçu plusieurs courriers envoyés d'Italie, du village où (Matthias Schepp) s'est suicidé renvoyant tout l'argent retiré à Marseille. Ce sont des billets de 50 euros pour un total d'environ 8.000 euros», a expliqué à la presse Valerio Lucidi devant le domicile de sa soeur à Saint-Sulpice (ouest de la Suisse).

«Il n'y a aucune lettre qui accompagne l'argent. Cela nous inquiète car l'hypothèse qu'il aurait payé quelqu'un pour garder les enfants ne tient plus», a-t-il ajouté.

Alessia et Livia, 6 ans, ont été enlevées dimanche dernier en Suisse par leur père, Matthias Schepp, 43 ans. Le corps de ce dernier a été retrouvé quelques jours plus tard, vendredi, en gare de Cerignola, en Italie. Il s'est suicidé en se jetant sous un train. Depuis, aucune trace des fillettes.

Ce week-end, Interpol a lancé une alerte à ses 188 pays-membres. Dans un communiqué, l'organisation policière internationale, basée à Lyon, livre une description exacte des jumelles : «Au moment de leur disparition, Livia portait un T-shirt vert, un jeans, une veste de ski violette et des baskets Adidas, et Alessia un T-shirt à bandes rouges et blanches, un jeans, une veste marron et des chaussures noires. Les deux fillettes sont blondes et mesurent 1,15 mètre». Un autre appel à témoins a été également été lancé sur Facebook.

De Marseille, le père a écrit à sa femme, avant de mettre fin à ses jours. Vivant mal leur séparation, Matthias Schepp lui avait adressé une carte postale dans laquelle il se disait désespéré et affirmait ne pas pouvoir vivre sans elle. De la cité phocéenne, on sait également qu'il avait acheté des billets pour se rendre en Corse.

Depuis les recherches se poursuivent en Corse, en France, en Italie et même en Suisse, un pays que les jumelles auraient pu, en fait, ne jamais quitter.

Radiothérapie : Les maires lèvent le boycott préfectoral

Dans une décision prise après avoir rencontré le nouveau préfet de la Creuse, le bureau de l'Association des maires et adjoints de la Creuse a décidé, hier, de lever son "gel" de ses relations avec le représentant de l'État.

En à peine une semaine, le nouveau préfet de la Creuse aura prouvé que le surnom qu'on lui donnait dans les Alpes-Maritimes était mérité. « Casque bleu », Claude Serra aura su l'être, hier matin, en rencontrant le bureau de l'association des maires et adjoints de la Creuse (AMAC) venu lui présenter le dossier de la radiothérapie sur lequel son prédécesseur s'est cassé les dents.

La radiothérapie, ce service de traitement du cancer par rayonnement de l'hôpital de Guéret fermé le 30 juin et dont les maires et élus creusois réclament la réouverture depuis. Comme ils l'avaient fait auprès du précédent préfet... sans le succès qu'ils espéraient.

En effet, l'AMAC entendait que Hugues Moutouh accepte d'être leur « porte-parole », leur « intermédiaire » avec les tutelles et le gouvernement afin qu'il puisse y faire remonter les arguments et revendications creusoises... Un rôle qu'il refusa, du moins sous cet intitulé-là. D'où le boycott, voté par l'assemblée générale de l'AMAC le 10 juillet 2010, qui s'ensuivit des maires à son égard.

Écouter, c'est toute la différence avec son successeur. Claude Serra, selon Michel Vergnier qui conduisait la délégation, a écouté et même fini par adhérer aux arguments « humanitaires » d'élus soucieux que les patients creusois n'aient pas à faire 3 heures de routes par jour pour quelques minutes de traitement à Limoges ou Montluçon.

Être le « porte-parole du territoire », il l'a accepté, tout en renouvelant le message de l'État : tout projet de réouverture doit mettre la sécurité du patient en priorité. Sans rien promettre ? « je n'ai pas de baguette magique », a-t-il rappelé ? il a renoué le fil du dialogue avec des élus qui font peser sur son prédécesseur le fait qu'il ait été rompu : « La réception que nous avons eu à Paris quand nous y sommes montés, accuse Michel Vergnier, prouve que le dossier a été mal préparé et présenté au départ de la Creuse ». Reproche à peine voilé à Hugues Moutouh. « D'abord il y a eu les CRS devant le ministère et puis, surtout, personne du cabinet du ministre capable de nous recevoir ». L'écoute du successeur lui aura déjà garanti le « dégel ». En attendant la réouverture.

la montagne

Dimanche 13 février , LOTO salle du Temps Libre à Mainsat à partir de 13h45

Cette manifestation génère chaque année un bénéfice plus que substantiel pour la santé financière du club après les subventions des partenaires publics, les soutiens des partenaires privés et la plaquette publicitaire .

Club du vélo à mainsat

ps// merci du bon accueil des commerçants d'Evaux les bains pour l'achats de cartons de loto.

dimanche 6 février 2011

Spectacle à venir le 2 avril 2011 à Capdenac

un concert cabarêt aura lieu à Capdenac (Aveyron) en hommage à Grégory LEMARCHAL. De très nombreux artistes et amis chanteurs(es) de Grégory se réuniront le temps d'un spectacle afin de célébrer le mois de son décès.
Il est vrai qu'à Evaux on ne s'en préoccupe pas trop (il m'a été dit, à Evaux (par des gens que l'on dit respectable),  y'en a marre des Lemarchal, il est vrai on ne parle par agriculture et y a pas d'argent à gagner.... ), Avec tristesse, (vous comprendrez pourquoi je me suis détaché de tout ce qui peux se passer à Evaux, cette réflexion m'a fortement affecté, allez dans les hôpitaux et vous comprendrez comment on essaye de soigner et comment on meurt à 20 ans, alors je suis partis vers d'autres lieux afin de récolter des fonds pour aider à la recherche de la guérison de la mucoviscidose.
Je rappelle à tous, que cette maladie n'a pas de frontières et qu'elle rayonne aussi dans la creuse et peut être aussi à Evaux les bains et vous ne le savez pas, car ces malades ne se plaignent jamais, ils sont dignes  et le cours du lait ne les éffraient pas !
Grégory Lemarchal est né le 13 mai 1983. Il grandit à Chambéry en Savoie. Grégory est à peine âgé de 20 mois quand ses parents apprennent qu'il est atteint d'une mucoviscidose, une maladie respiratoire très grâve. C'est probablement ce qui a fait de lui le battant qu'il est devenu.
A 12 ans il devient champion de France de rock acrobatique... A 15 ans il participe à l'émission "graine de star", dont il ne ressort pas vainqueur. Mais qu'à cela ne tienne! Il continuera dans le milieu et va faire quelques première parties de concert : Hervé Villard, Gilbert Montagné ...

En 2003, il joue et chante dans une comédie musicale "Adam et Eve". Il devait faire une tournée en province puis au Zenith à Paris mais le destin en a voulu autrement ! Il est selectionné pour participer à la Star Academy saison 4... qu'il gagne devant Lucie. En 2005, il sort son premier single Ecris l'histoire quelques mois après sa sortie du Château qui est un vrai succès et apporte un disque de platine (300 000 exs vendus) à Grégory. Quelques semaines plus tard, c'est son premier album Je deviens moi qui marque les Français et prend la première place au classement Ifop et devient double disque d'or (200 000 exs vendus). 2006 lui sourit et lui apporte une belle reconnaissance (comme il le reconnait lui-même) puisqu'il fait un grande tournée qui passera notamment par l'Olympia pour 4 représentations. Ce passage sur la scène parisienne mythique est l'occasion pour le jeune chanteur de nous enchanter encore un peu plus avec la sortie d'un deuxième album, live cette fois-ci, Olympia 2006.

Mais la belle histoire du jeune homme prend fin le 30 avril 2007 quand Grégory décède des suites de sa maladie, la mucoviscidose.