vendredi 10 décembre 2010

La Poste se rembourse sur la quête pour un facteur décédé

Après avoir reçu 4 lettres, me spécifiant que je devais 0 €uros, je pensait avoir touché le fond, mais non. la poste continue dans sa lancée et à utilisé le reliquat de la quête destinée à offrir une plaque funéraire.


Mi-novembre décédait Christian, facteur à La Souterraine. Il était apprécié de ses collègues. Ceux-ci ont fait ce que l’on fait dans ces situations-là : une quête pour offrir une plaque funéraire.

Les cadres de l’établissement ont reçu la somme afin de commander la plaque. Celle-ci étant moins chère que la somme réunie, il restait un solde… dont le directeur décidait qu’il servirait à rembourser l’avance de timbres faite à l’agent décédé.

Bons comptes mais pas bons amis

Soit cinq carnets de timbres servant de fond de roulement au facteur durant sa tournée afin de dépanner les usagers. Bien évidemment, le malheureux, emporté par une maladie foudroyante n’avait pu rembourser cette avance. Mais là, les bons comptes n’ont pas fait les bons amis. Les collègues du facteur décédé ont crié au scandale. Il suffit de lire le titre du communiqué de leur syndicat CFTC du Limousin : « L’ignominie jusque dans la tombe » pour mesurer l’émoi du personnel.

Il dénonce tout à la fois le « manque de morale de la part des dirigeants » et l’aspect « faute professionnelle » de cette soustraction sur la quête. Car, selon la CFTC, il existe des procédures comptables permettant de restituer les sommes dues par les facteurs en cas de décès (*). Aucune urgence ne poussait donc le directeur du plateau courrier de La Souterraine à une telle inélégance.

Les agents sont allés lui demander des comptes dans son bureau. Selon la CFTC, « il a d’abord refusé d’admettre avoir commis une erreur, encore moins une faute ». Cela n’a pas empêché le personnel d’exiger que l’intégralité de la somme soit reversée à la famille.

Leur directeur promettant, d’après le syndicat, d’organiser une collecte parmi les cadres afin de réunir la somme. « Ce genre de comportement est à la fois exceptionnel et symbolique, dénonce Jean-Luc Jacques, responsable régional CFTC P & T. Exceptionnel car on n’avait jamais vu cela. Symbolique, cependant, d’une toujours plus grande déshumanisation des rapports au sein de la maison Poste. Le spectre de France Télécom nous guette si les cadres sont toujours incités à plus d’économies, de productivité et pour pousser dehors 50.000 à 60.000 agents avant 2015 ».

Une prime au mérite pour les préfets!!!!

On vous demande de vous serrez la ceinture, de faire des économies, de payer plus ou en totalité vos médicament... Mais ce n'est pas la même politique pour tous.

S'ils atteignent leurs objectifs, préfets et sous-préfets peuvent toucher de 41.000 à 66.000 euros de bonus...

Entre 41.000 et 66.000 euros. Le gouvernement a décidé depuis la fin de l'an dernier que les 126 préfets et 450 sous-préfets actuellement en poste en France pourraient chaque année toucher ces bonus en fonction de leurs résultats, et compterait l'appliquer à l'ensemble de la fonction publique, indique ce lundi matin Le Parisien.

Ces «superprimes» sont distribuées à ceux qui atteignent leurs objectifs de sécurité publique, de sécurité routière et d’aide à l’accès ou au retour à l’emploi. Si tous ces critères sont remplis, un sous-préfet peut toucher jusqu'à 41.000 euros pour et un préfet 66.000 euros, indique le quotidien. Des primes qui viennent s'ajouter au salaire, en moyenne 8.000 euros par mois pour un préfet, et compris entre 3.600 et 7.000 euros pour un sous-préfet selon son ancienneté.

Selon la sous-direction du corps préfectoral, «c'est un peu du système libéral que l’on introduit dans la fonction publique, mais ces primes sont encadrées et répondent à des règles de transparence et d’équité». Car les opposants au système dénoncent déjà les dangers potentiels de ces bonus au mérite, qui pourraient pousser les préfets à «mettre la pression pour faire baisser artificiellement les chiffres de la délinquance».""""


commentaire de gendarme :

Comme d'habitude ceux sont qui sont dans les bureaux qui emportent encore la majorité des primes au mérite. Comment voulez vous motiver les gendarmes des brigades ? Je le répète j'ai honte d'être gendarme, on fait venir des GAV dans des conditions lamentables. J'appelle cela de l'esclavage moderne. Comment voulez vous que les sous officiers de gendarmerie fassent du recrutement, quant on voit ce qui se passe actuellement chez nous ? Réductions des effectifs, réductions des budgets, réductions des effectifs, hausse de la délinquance, hausse de la charge de travail etc

TRAVAILLEZ PLUS POUR GAGNER MOINS........... LE BATEAU GENDARMERIE COULE NORMALEMENT

Circulation «normale» en Ile-de-France, mais risque de verglas

Circulation «normale» en Ile-de-France, mais risque de verglas. Si les grands axes sont dégagés en Ile-de-France, la chute des températures en soirée peut provoquer des risques de verglas. La circulation est «formellement déconseillée» dans la nuit de jeudi à vendredi.

Tabac : les achats resteront limités à l'étranger

Alors que des débats ont lieu en France pour une libre circulation du tabac dans la zone Europe, nous attendons toujours l'installation d'un tabac à Evaux les bains. Prévue, reportée, plus de nouvelles....

Une situation très néfaste pour la ville aux dires de très nombreux curistes intérrogés "c'est quoi une cité thermale sans pouvoir s'adonner à ses plaisirs personnel (tabac, jeux, pmu....)"

Attendons on verra bien au printemps !

En france l'Assemblée nationale qui examine le collectif budgétaire de fin d'année a refusé cette nuit de supprimer la règle qui interdit d'acheter plus de 5 cartouches de cigarettes à l'étranger, comme le réclame pourtant Bruxelles.
Le nombre de cartouches de cigarettes achetées à l'étranger sera donc toujours limité, a décidé l'Assemblée, qui s'est aussi opposée à une nouvelle hausse des prix du tabac mercredi lors de l'examen du collectif budgétaire.

«La Commission européenne, considérant que cette situation n'est pas conforme aux principes de libre circulation, exige de la France un assouplissement de sa réglementation. Si, demain, cette limitation à cinq cartouches devait être abolie, nous assisterions à une explosion des achats transfrontaliers», s'inquiétaient les députés.

Pas de nouvelle augmentation du paquet de cigarettes

En revanche, à la demande du gouvernement, une majorité de députés a voté contre un amendement qui aurait automatiquement entraîné une nouvelle hausse du prix du paquet au 1er janvier. «Nous ne pouvons pas être d'accord sur un rythme trop soutenu de l'augmentation du tabac», a déclaré le ministre du Budget, François Baroin, qui a fait allusion à la précédente hausse du prix du tabac de 6% début novembre.

Techniquement, l'amendement des députés visait à «relever le minimum de perception» de 173 à 180 euros, ce qui aurait fait passer mécaniquement le prix du paquet le moins cher de 5,40 euros à 5,62.

L'examen du projet de loi de finances se poursuivra jeudi après-midi.

Téléthon : Pierre Bergé mis en examen pour diffamation

Il avait accusé le Téléthon de «parasiter la générosité des Français». L'homme d'affaires Pierre Bergé a été mis en examen jeudi pour diffamation, après une plainte de l'Association française contre les Myopathies (AFM) déposée en février dernier. Il y a un an, le président du Sidaction avait mis en cause la gestion financière du Téléthon.

Cette mise en examen, «purement mécanique», a été prononcée jeudi matin par un juge d'instruction «dans une ambiance sympathique, de manière brève», Pierre Bergé ayant reconnu être bien l'auteur des propos visés par la plainte, a expliqué son avocat, Me Jean Veil.

En novembre 2009, l'homme d'affaires avait accusé le Téléthon de «parasiter la générosité des Français d'une manière populiste, en montrant des enfants myopathes, en exhibant le malheur des enfants». «Soyons clair, je n'accuse personne de détourner de l'argent (...), mais j'accuse que 100 millions pour le Téléthon ne sert à rien», avait-il lancé, révélant au passage qu'il était lui-même myopathe.

«On ne peut pas s'attaquer comme ça impunément à un édifice si fragile que le Téléthon qui porte tant d'espoir et a déjà obtenu tant de résultats», avait répliqué la présidente de l'AFM, Laurence Thiennot-Herment. «Tout le budget annuel dépend de ces deux journées».

Au terme de 30 heures d'émission sur la télévision publique, l'édition 2009 du Téléthon avait enregistré une baisse des promesses de dons de près de 5 millions d'euros (90.107.555 euros contre 95.200.125 en 2008), malgré une forte mobilisation sur le terrain, selon l'AFM.

L'Ile-de-France paralysée : Fillon accuse Météo France

«Météo France n'avait pas prévu cet épisode neigeux, en tout cas pas son intensité et donc il est incontestable que les services chargés du déneigement ont été pris au dépourvu», a expliqué François Fillon jeudi vers 18 heures depuis Moscou, au lendemain des chutes de neige qui ont paralysé l'Ile-de-France, bloquant des dizaines de milliers d'automobilistes et de chauffeurs de poids lourds.

Les services de Météo France avaient pourtant averti dès la veille des chutes de neige abondantes sur la région parisienne. Mardi soir, un bulletin de vigilance annonçait un «épisode pluvio-neigeux avec un risque marqué de pluies verglaçantes de l'est des Pays de Loire à l'Ile-de-France et à la Champagne». En région parisienne, la neige ne devrait cesser qu'en début de soirée. Par endroit, «la couche de neige atteindra 3 à 7 cm en moyenne», voire 10 cm localement.

Un «épisode neigeux beaucoup plus brutal» que prévu, selon Mariani

Plus tôt dans la journée, Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports, s'en était lui aussi pris à Météo France. Il a estimé que «l'épisode neigeux a été beaucoup plus brutal» que prévu, affirmant que la neige «était arrivée beaucoup plus tôt qu'annoncé».

Un peu plus tôt dans la matinée, une porte-parole de Thierry Mariani assurait : «Déjà, il y a des embouteillages en temps normal, alors quand il y a de la neige, c'est bloqué, c'est normal». Avant d'ajouter qu'«on ne peut pas arrêter la neige». «Les services de l'Etat, en tous cas, ont mis en place toutes les mesures habituelles».

Gaffe de Brice Hortefeux ?

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait effectué jeudi matin un sérieux revirement, tenant «à partager le sentiment de ceux qui ont été bloqués par la neige». Mercredi après-midi, en plein épisode neigeux, il avait assuré qu'il n'y avait «à ce stade, pas de pagaille». Il a finalement annoncé «une mission d'expertise» sur les méthodes d'action des pays d'Europe occidentale face aux intempéries, l'objectif étant de mieux gérer les phénomènes climatiques tels que celui qu'a connu l'Ile-de-France mercredi.

Le ministre, qui a annulé un voyage au Maroc, a reconnu que la France devait «encore progresser», notamment dans les «procédures d'alerte des usagers» ou les «capacités des moyens de transport capables de résister à ces phénomènes climatiques».

mercredi 8 décembre 2010

Ile-de-France : des dizaines de milliers d'automobilistes bloqués

Ile-de-France : des dizaines de milliers d'automobilistes bloqués
En raison de la neige, la circulation est «impossible» sur de nombreux axes routiers. Les bus sont à l'arrêt. Roissy et Orly tournent au ralenti.

308 kilomètres de bouchons sont signalés en Ile-de-France.

Le trafic devait «reprendre à 17h15» à l'aéroport Roissy après une interruption d'une heure et demi en raison des importantes chutes de neige.En Seine-et-Marne, la circulation est de plus en plus difficile sur l'A4 entre la Francilienne et Meaux.
Dans la direction Paris-province, les véhicules circulent sur une seule voie à partir du péage de Coutevroult. Aux alentours de 15h, les voitures étaient bloquées sur plusieurs files en bas d'une côte à hauteur de la bretelle d'accès à Crécy la Chapelle, quelques centaines de mètres avant la sortie Meaux. Seule solution hasardeuse pour atteindre la commune de Meaux : sortir de l'autoroute et emprunter les départementales. En fin d'après-midi, de nombreux automobilistes non équipés de pneus neige se sont retrouvés bloqués sur les petites routes des les première côtes.

mardi 7 décembre 2010

Appel au boycott des banques : Cantona s'est fait attendre à Albert

«Monsieur Cantona est passé la semaine dernière pour prévenir qu'il allait faire un retrait supérieur à 1 500 euros» . Selon Antoine Poissonnier, responsable de l'agence BNP Paribas d'Albert (Somme), le comédien et ex-footballeur s'apprêtait à mettre sa menace de boycott à éxécution. Avouant vivre une journée stressante, face aux sollicitations des médias, le banquier précisait que l'agence était «prête à le recevoir aujourd'hui comme n'importe quel client qui ferait une demande pour un tel retrait» en espèces.

Tout est parti d'un appel lancé par Eric Cantona à la «révolution par les banques» dans une vidéo réalisée début novembre par Presse Océan et depuis largement diffusée sur Internet. En tournage aujourd'hui sur l'aéroport d'Albert-Picardie, l'acteur a refusé tout contact avec la presse. Son entourage a fait savoir que l'ancien footballeur de Manchester United était «étranger» à la fixation de la date du 7 décembre comme signe de départ pour vider son compte en banque. La date aurait été fixée par des internautes après avoir visionné sur la toile l'appel de Cantona.

Un transfert de 750 000 euros

Une foule de journalistes espérait la venue d'«Erik le Rouge», surnom hérité de son passage dans le club des Reds Devils, devant l'agence bancaire BNP d'Albert. «Il se concentre sur son film», confiait son entourage, un long métrage de Franck Henry sur fond de polar.

Par ailleurs selon le Figaro.fr, citant le site spécialisé dans l'information économique Wansquare, l'ex-star de Manchester United a décidé de retirer en cash la somme de 750 000 euros «tirée notamment de ses nombreux contrats publiciatires avec Bic, L'Oréal, Renault et Nike». Toujours selon les même sources, le retrait a été effectué auprès de «la très sélect banque Leonardo vers un compte courant ouvert à son nom au Crédit Agricole».

Neige et verglas : seize départements en alerte orange jusqu'à demain


Evaux les bains sous la neige
  Les risques de neige et verglas persistent mercredi sur l'Ile-de-France et l'ouest du pays : Météo-France a placé 16 départements autour de la capitale et une partie de l'Ouest et du Nord-Ouest en vigilance orange jusqu'à mercredi 16 heures. L'alerte concerne l'ensemble de l'Ile-de-France, l'Eure-et-Loir, la Mayenne, l'Orne, la Sarthe, l'Eure, le Maine-et-Loire, l'Oise et l'Aisne.
Sur la toile
Nos prévisions à cinq joursUne alerte aux risques de crues concerne le Doubs, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, la Meurthe-et-Moselle et les Vosges.

Mercredi, une nouvelle perturbation pluvieuse abordera le pays par le Sud-Ouest. Ces pluies s'intensifieront en journée en s'étendant des Pays-de-la-Loire au Nord-Est. Elles gagneront en fin de journée les régions de l'Est et les conditions routières deviendront à nouveau délicates sur les régions en limites de l'air froid plus au nord provoquant ainsi l'apparition de la neige.

Météo-France prévoit des chutes de neige parfois durables, mais aussi de la pluie et neige mêlées avec un risque temporaire de pluies verglaçantes locales le matin de l'ouest de la Bretagne à l'Ile-de-France et à la Belgique. Des chutes de neige souvent modérées et lourdes sont attendues en journée du Val de Loire au Bassin parisien et à la Champagne-Ardenne. Un refroidissement sensible se produira après les chutes de neige en soirée favorisant la formation de glace au sol et la conservation de la neige.

Dans une atmosphère encore froide et très venté, les régions du Nord-Ouest et du Nord retrouveront quelques éclaircies en fin de journée. Cependant, les rafales de nord-est atteindront 60 à 80 km/h.

Sur la moitié sud, le temps sera assez nuageux, toutefois assez bien ensoleillé de l'Aquitaine au Languedoc-Roussillon, avec une douceur presque printanière. Sous les passages nuageux quelques ondées circuleront et parfois la pluie s'attardera sur les Alpes.

Côté températures, le matin, le thermomètre affichera 0 à -2 degrés au nord de la Seine, 0 à +2 entre Seine et Loire, 3 à 6 degrés sur le nord-est mais 9 à 15 sur la moitié sud et encore localement 17 en Pays basque. En journée, le froid persistera au nord avec pas plus de 0 à +1 de la frontière belge à l'Ile-de-France et jusqu'à la Sarthe, +2 à +5 sur le Nord-Ouest, +3 à +9 sur le Nord-Est, mais 10 à 17 degrés sur la moitié sud du pays.

Xavier Bertrand s'oppose à un coup de pouce au Smic

Augmentation de l'EDF, du tabac, des taxes ...

mais pas de Noël pour le Smic. A une semaine de l'annonce officielle du montant du salaire minimum pour 2011, Xavier Bertrand a rejeté mardi après-midi, à l'Assemblée nationale, lors de la séance de questions au gouvernement, l'hypothèse d'un coup de pouce de l'Etat dans le calcul de sa revalorisation.

Réévalué chaque année automatiquement en fonction de divers indices, le montant du Smic peut également bénéficier d'un petit bonus laissé au bon-vouloir du gouvernement.

Déjà écartée la semaine passée par un groupe d'experts, cette possibilité semble désormais définitivement enterrée par le ministre du Travail et de l'Emploi. «Il y aura une augmentation du Smic. La question qui se pose est celle du fameux coup de pouce. Or, quand vous abordez cette question du coup de pouce, vous parlez à 10% des salariés, moi en tant que ministre du Travail et de l'Emploi, je préfère parler à 100% des salariés», a-t-il expliqué.

Une revalorisation à 1364 euros bruts par mois

Interrogé par une député PRG, le ministre s'est justifié en assurant que l'action du gouvernement avait permis d'augmenter la part de salariés payés au-delà du Smic par le jeu des négociations de branches. «En 2005, il y avait sept branches sur dix qui avaient des salaires au-dessus du Smic, aujourd'hui, il y a neuf branches sur dix qui ont des salaires supérieurs au Smic. [...] Les salariés voient bien la différence».

La revalorisation du Smic devrait donc se limiter au minimum légal situé autour de 1,6%, soit un peu plus de 9 € brut par heure, ou 1364 € brut par mois selon un calcul établi par le journal Les Echos. Si la décision du gouvernement se confirme, ce sera la cinquième année consécutive que le salaire minimum ne profite pas du coup de pouce facultatif de l'Etat.

lundi 6 décembre 2010

Affaire Bettencourt : la mère et la fille font la paix pour L'Oréal

L'affaire Bettencourt est en passe de trouver une issue. Finie la brouille qui empoissonne la vie de la famille depuis près de trois longues années. Ces derniers temps, Liliane et Bettencourt et sa fille, en froid, n'échangeaient plus que par avocats interposés. Elles viennent officiellement de renouer des liens distendus par trois ans de bataille judiciaire et un feuilleton politico-judiciaire.

Françoise Bettencourt-Meyers, fille de la milliardaire, «abandonne toutes les poursuites judiciaires» à l'encontre notamment de l'artiste François-Marie Banier, soupçonné d'abus de faiblesse sur l'héritière de L'Oréal, a annoncé lundi son avocat Me Olivier Metzner. Le photographe était accusé depuis décembre 2007 d'avoir capté près d'un milliard d'euros de dons en profitant de son emprise psychologique sur Mme Bettencourt.

«Après trois ans de bagarre, un accord a été passé et c'est une parfaite réconciliation, a commenté Me Olivier Metzner. Elle souhaitait retrouver sa mère, libre de ses actes et des paroles.» Une allusion au fait que la propriétaire du groupe L'Oréal était placée sous l'influence de François-Marie Banier et de Patrice de Maistre, respectivement artiste et responsable de la gestion de la fortune Bettencourt.

Les dessous de l'accord

Quels sont les dessous d'une réconciliation annoncée dans les médias, digne de figurer dans les sagas familiales qui font le bonheur des scénaristes ? «En contrepartie d'un certain nombre d'engagements pris par François-Marie Banier conformément aux souhaits de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers se désistera de ses poursuites (...) devant le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine)», a déclaré l'avocat.

Dans le cadre de cet accord, François-Marie Banier se désistera pour sa part des plaintes qu'il a lui-même déposées dans cette affaire.

La suite : parisien.fr

Fadela Amara à l’Inspection des affaires sociales

Fadela Amara, ex-secrétaire d’Etat à la Ville, évincée du gouvernement lors du remaniement du 14 novembre dernier, pourrait rebondir ces prochaines semaines dans un grand corps de l’Etat. Selon nos informations, elle a, en effet, reçu «des sommets de l’Etat», une proposition de poste à l’Igas (Inspection générale des affaires sociales).

Créée en 1967, l’Igas, qui a un statut interministériel, assure «le contrôle et l’évaluation de la mise en oeuvre des politiques publiques de la sécurité sociale et de la prévoyance sociale, de la protection sanitaire et sociale, du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle». Cette institution prestigieuses, très prisée des énarques, est chargée, entre autres, de rédiger des rapports qui peuvent être commandés par des membres du gouvernement.

Outre cette fonction de haut fonctionnaire, Fadela Amara s’est également vu proposer un poste d’ambassadeur à l’Union pour la Méditerranée (UPM), organisation internationale intergouvernementale initiée par le président de la République. En revanche, la rumeur qui l’annonçait ces derniers jours au CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) n’est pas fondée, selon son entourage. En attendant de faire son choix - elle devrait rencontrer Nicolas Sarkozy la semaine prochaine - l’ancienne présidente du mouvement Ni putes ni soumises, plus proche que jamais de Jean-Louis Borloo, écrit, en ce moment, un livre qui racontera ses trois années et demi passées au gouvernement

leparisien.fr

dimanche 5 décembre 2010

«Miss Provence» et «Miss Bretagne» : la France a deux Miss

La France a désormais deux Miss. Miss Bretagne, alias «Miss France 2011», et Miss Provence, désormais baptisée «Miss nationale». Après des mois de préparation et de fatigue, Geneviève de Fontenay a présenté ce dimanche soir la première finale de son élection dissidente, salle Wagram à Paris.
A 22h40 elle a désigné «Miss Provence» comme première «Miss nationale» de l'histoire. Barbara a été élue par le comité et ouvre la voie au concours parallèle organisé par la Dame au chapeau. Agée de 19 ans, elle est étudiante en communication et originaire de Lambesc.

Sept candidates, choisies par les internautes, étaient encore en lice quelques minutes plus tôt. Miss Paris-Ile de France (3e dauphine), Miss Bretagne (5e dauphine), Miss Normandie (4e dauphine), Miss Artois (1ere dauphine) , Miss Loire Forez (2e dauphine) et Miss Languedoc (6e dauphine). Le jury était composé notamment des journalistes Henry-Jean Servat et Yvan Levaï ou la championne olympique d'escrime Laura Flessel.

En rupture avec Endemol et la société Miss France qu'elle a fondée, «la dame au chapeau» présente la cérémonie au côté d'Elodie Gossuin, Miss France 2001, et de l'animateur Jacky (ex-Club Dorothée).

Devant 600 invités, la soirée a commencé par un premier défilé des 25 miss régionales en jupe longue de soie, sur des chansons d'Edith Piaf. Les filles ont défilé dans trois tenues différentes, et en maillot de bain une pièce. On est donc loin du grand show organisé samedi soir par Endemol ou les filles ont porté près d'une dizaine de tenues chacune. Les finalistes ont ensuite défilé en robe de tulles blanches. Le jury, présidé par Jean-Henry Sevra, comprenait deux anciennes miss Maréva Georges Miss France 199, et Sophie Perrin Miss 1975. Samedi soir au Zénith de Caen, Endemol avait réuni douze miss pour appeler les douze finalistes.

«Une page de ma vie s'est tournée hier soir, non sans pincement de coeur, car c'est un demi-siecle qui s'est achevé. Je remercie les comités regionaux qui me sont restés fideles, ainsi que les médias qui sont nombreux ce soir», a confié Geneviève de Fontenay. L'élection de «Miss Nationale» ne bénéficie d'aucune diffusion télévisée, en dehors des duplex sur la chaine d'info BFMTV.

«L'écharpe officielle de Miss Nationale 2011 est ornée d'une Croix de Lorraine pour évoquer la liberté, la Résistance et la Lorraine, ma région», avait confié un peu plus tôt Geneviève de Fontenay. «Je n'ai rien à perdre. Les Français sont avec moi, comme une déferlante». .

Mme de Fontenay a rompu avec Endemol, à qui elle a vendu en 2002 l'élection Miss France, jugeant que la société de production ne respectait pas suffisamment les règles de décence et les valeurs qui sont les siennes. Endemol a tenté sans succès d'empêcher la tenue de l'élection dissidente en invoquant une clause de non-concurrence, reconnue par le tribunal de commerce mais jugée illicite ensuite par la cour d'appel de Paris. Endemol s'est pourvu en cassation. La décision définitive ne sera pas connue avant plusieurs semaines.

«Videz votre compte en banque ! »: l'appel de Cantona monte en puissance

34 000 personnes disent, sur Facebook, vouloir participer à ce retrait massif d'argent le 7 décembre. François Baroin juge le mouvement «grotesque et irresponsable» 

Va-t-il faire sauter la banque ? Economistes et spécialistes du monde bancaire s'accordent pour dire que l'appel d'Eric Cantona aux Internautes à vider en masse leurs comptes courants relève de l'utopie. Pourtant, le mouvement continue de prendre de l'ampleur sur Internet.

19 000 le 27 novembre, 30 000 le 2 décembre, plus de 34 500 ce samedi après-midi.  Le nombre de personnes qui ont proclamé leur «participation» sur Facebook au mouvement initié par l'ancienne star du ballon rond ne cesse d'enfler.

Sur la page du réseau social intitulée «Révolution! Le 7 décembre on va tous retirer notre argent des banques», l'appel de l'ancien de Manchester United est relayé en ces termes : « Parce que visiblement aujourd'hui manifester ne sert plus à rien pour se faire entendre de nos élites dirigeantes et que le pouvoir est tenu par les banques, allons tous d'un seul homme retirer notre argent des banques et fermer nos comptes épargne et pension le 7 décembre 2010».

L'appel de Cantona, relayé sur la toile, peut-il vraiment inquiéter les géants bancaires ? Jeudi, certains sont sortis de leur réserve comme le directeur général de BNP Paribas, Baudoin prot, qui affirmait «mal fondé» sur le plan bancaire cet appel.

Le président de la Fédération bancaire française (FBF), François Pérol, a pour sa part expliqué ne pas croire que l'appel «traduise un malaise» des Français, mais estime qu'il «ne rend service à personne».

C'est le 6 octobre dernier, dans un entretien au quotidien Presse-Océan, qu'Eric le Rouge avait prôné une «révolution». Le principe : une déferlante de retraits massifs dans les banques. Le résultat : faire en sorte que «le système s'écroule», expliquait Cantona.

Jeudi, dans un entretien au journal Libération, l'ex footballeur était clair : «Le 7 décembre, je serai à la banque». «Le système tient par les banques, il doit être détruit par les banques. Et si 20 millions de personnes retirent leur argent, tout s’écroule. C’est une révolution sans armes, ni sang», rajoutait l'acteur, bien décidé à ne pas laisser passer ce casse du siècle.

Du côté des politiques, chacun tente un appel au calme. Christine Lagarde, Ministre de l'économie tentait mercredi un tâcle, rappelant que si Cantona était un «immense footballeur», il n'était pas...banquier. Ce samedi, François Baroin lui a même adressé un carton rouge : «C'est grotesque et irresponsable. Cantona en conseiller financier, ce n'est pas très sérieux (...) A chacun son métier, et les vaches seront bien gardées!», a brocardé le ministre du Budget dans une interview à France-Soir.

Reste que 99% des Français possèdent un compte en banque et que Cantona profite d'une cote de popularité inébranlable. Si les «participants» Facebook se donnent réellement rendez-vous, cela risque de causer des désagréments dans les agences bancaires... mais pas de quoi renverser un système fort de ses 40 000 agences et 53 000 distributeurs de billets.

Demain élection MIS NATIONALE

Elle nous avait donné rendez-vous à 17 h 30 aux studios de la Plaine-Saint-Denis (93), pour une ultime répétition avec ses Miss. Mais Geneviève n’est pas venue. Toute la matinée, elle a passé au peigne fin la salle Wagram, où se tiendra ce dimanche soir à 20 h 30 l’élection de la première Miss nationale.

Vers 15 heures, elle nous a appelés depuis sa chambre de l’hôtel Hilton, à Paris. « Je dois encore faire les plans de tables dans la salle, répondre au téléphone, organiser les derniers détails… » a-t-elle expliqué. Et puis, soudain, elle a éclaté en sanglots. Durant de longues minutes… Jamais Geneviève de Fontenay n’avait semblé autant vaciller du haut de ses 78 ans. Les nuits sont courtes en ce moment pour la Dame au chapeau. Depuis des semaines, elle concentre toute l’organisation de son concours, désormais concurrent de celui d’Endemol, qu’elle a quitté avec fracas. Son téléphone portable est rempli à ras bord de messages qu’elle n’a plus le temps d’écouter. « Je n’en peux plus, je suis exténuée. Comment tout ça va finir ? Mal peut-être, je n’en sais rien ! »

Elle affichait son sourire depuis des mois. Là, au bout du fil, elle dévoile un tout autre visage. Celui d’une femme lassée de ce cirque médiatique. La dernière ligne droite est longue… peut-être trop longue. Elle évoque même ses peurs pour l’année prochaine. « Je ne sais pas ce qu’on fera en 2011. Vous savez, je me suis saignée à blanc pour financer cette élection. » Il faudra quelques mots de réconfort et plusieurs minutes de discussion pour qu’elle retrouve l’envie de se battre.

leparisien.fr

Miss Bretagne est la nouvelle Miss France 2011

La Bretagne n'avait plus reçu le prix depuis plus de 40 ans. Miss Bretagne a été désignée Miss France 2011 ce samedi soir à Caen. Elle étaient 33, puis ne furent plus que 5. Finalement, c'est Miss Bretagne qui l'a emporté. Miss Ile-de-France est classée quatrième dauphine, Miss Picardie troisième dauphine, Miss Auvergne deuxième dauphine puis Miss Languedoc première dauphine.

L'acteur Alain Delon présidait un jury de personnalités, comprenant notamment la comédienne Ingrid Chauvin et le chanteur Grégoire. Ils ont désigné, à parité avec le public les cinq dernières finalistes.

L'élection est la première depuis le départ en mars de Geneviève de Fontenay, qui organisait la manifestation depuis 1954 et a cédé la marque Miss France et la Société Miss France à Endemol en 2002. Du coup, deux finales ont lieu ce week-end : Miss France, le concours officiel, et Miss nationale, concours mené par Geneviève de Fontenay